Personne est parfait
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21
« Mon nom est personne » est loin des meilleurs « spaghettis » signés Leone et parfois Corbucci mais plusieurs points en font un western vraiment truculent à posséder dans une collection.
D'abord il est particulièrement imagé et hyper référencé.
Tout en lui rendant hommage (son nom est sur la tombe d'un cimetière), il s'inscrit dans le travail de Sam Peckinpah sur ce que l'on appelle « la mort du grand ouest » et l'arrivée en grandes pompes du 20ème siècle.
L'action se situe en 1899 et le personnage d'Henry Fonda a pour projet de se retirer des « affaires » pour partir vers l'Europe.
Ensuite, il est un pied de nez tendre et potache, mais très respectueux, aux grands westerns américains incarnés par Henry Fonda, aidé par le clown Terrence Hill, une des figures de proue du « spaghettis ».
Une sorte d'astucieux mélange de genre même si Hill fait parfois un peu trop le pitre.
Enfin, Leone himself est venu apporter sa touche sur quelques scènes et l'on ressent son influence dans certains dialogues vraiment savoureux ainsi que dans la musique entraînante de Morricone.
Bref, pas un chef d'oeuvre du genre mais une œuvre de bonne facture, truffée de références et d'hommages, qui reste quand même légèrement plombée par quelques habituels cabotinages du clown Terrence Hill, tout de même fort sympathique au demeurant.
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Créée
le 17 déc. 2013
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