Mon nom est Shangaï Joe par BaNDiNi
Sous-genre d'un sous-genre, ce western soja arrivait alors que les vautours tournaient sur le cadavre du western spaghetti et que le cinéma de la Shaw connaissait un certain essor (notamment grâce au succès de La Main de fer, qui inspire pas mal ce Shanghai Joe).
Spectacle sombre avec de forts relents racistes, des effets spéciaux bricolés tout à fait kitch (on voit les cables !) et pas avare en détails gore ainsi qu'en personnages en roue libre (comme celui de Klaus Kinski, bref mais bien halluciné), ce Shanghai Joe n'en reste pas moins un film sympatoche pour qui le genre "joyeuse transgression décomplexée" ne fait pas peur. Tout aussi nawak et sans le sou que La brute Le Colt et Le Karaté avec Lee Van Cleef.