Cette touchante ode à la tolérance met en scène une famille comme il en existait tant dans les états ruraux du sud des États-Unis, dans les années 1970 - conservatrice, très croyante, austère. Alors l'homosexualité d'Uncle Frank a toujours été tue, cachée, bien que les uns la devine quand les autres fermaient les yeux. Les décors, les costumes et la lumière surannée donnent une atmosphère soigneusement vieillie au film, l'humour teinte d'une tendre mélancolie un propos finalement bien sombre sur le traditionalisme de l'Amérique profonde. La fin tend peut-être trop vers le mélo alors que l'ensemble était parvenu à s'en éloigner, mais le long-métrage reste une belle réalisation (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/02/uncle-frank-alan-ball/)