Une parenthèse que l’on désire fréquente et copieuse loin d’un quotidien ou l’on perd pied devant son incontournable récurrence.
Être volatile et immature en s’alimentant de ses désaccords afin de s’extraire d’un tabloïd pesant ou tout n’est que procédures.
L’existence n’est plus qu’une scène ou l’on se lâche sans retenue en devenant l’otage de ses tensions et sérénités.
L’enfant est désiré plus pour la contemplation qu’il génère plutôt que pour l’entretien qu’il suscite.
Fuites et retrouvailles sont omniprésentes dans un climat ou l’on espère toujours se faire pardonner par la pantomime et le bon mot.
De nombreux dérapages ne faisant que démanteler lentement une relation amoureuse pensant à tort pouvoir durer dans le temps par ses continuelles remises en question.
Tout ne devient plus qu’un « divertissement » programmé alternant tendresse et altercation montant inexorablement en puissance.
L’entretien journalier de la chronique d’une fin annoncée où l’on refuse de s’accepter comme étant la résonance de son éthique.
Préférant s’automutiler en entretenant jusqu'à son trépas les décibels d’une passion dévorante.