Il est macho, séducteur irrésistible (de top model ou d'avocate talentueuse) et ne supportant pas qu'on lui résiste, flamboyant, plein aux as (avec des hauts et des bas, mais démerdard, donc retombant toujours sur ses pieds), flambeur généreux, polyvalent (aujourd'hui patron d'un restau à la mode, demain homme d'affaires dans l'immobilier), gros baiseur décomplexé et bien pourvu (et évidemment circoncis), aimant la vie (qu'il vit à deux cents à l'heure, de préférence au volant d'une Ferrari), extraverti, ivre de liberté, donc polygame, menteur invétéré, drogue-addict, globe-trotter (hier aux Halles ou à Saint-Germain-des-prés, aujourd'hui à Avoriaz, demain en Nouvelle-Galles du Sud), géniteur heureux adorant son fils et aimé de celui-ci, toujours très entouré d'une bande de potes et de nanas vivant au même rythme que lui, etc. etc. C'est l'HOMME tel que le voit (et probablement tel que l'aime et l'a vécu) Maiwenn. Son Homme-roi (en tout cas, sa transposition cinématographique) !
Il règne, en ce moment, dans beaucoup de salles parisiennes. Facile donc de vous faire vous-même une idée de la façon dont Maïwenn le voit (vision, je pense, rétrospective d'un amour passé) et qu'a son héroïne de traiter avec lui.
J'ai mis "6"... parce que ça se regarde, malgré une construction classiquement alambiquée (les comédiens sont bien dans leurs rôles, Louis Garrel m'a fait penser à un personnage de Sagan).
J'aurais pu mettre "3"... pour le contenu (que j'ai trouvé à gerber).