Drôle d'OFNI que ceci, on ne sait jamais à quelle sauce on est en train de se faire bouffer.
Quelle séquence est de l'ordre du documentaire, et quelle autre de celle du mocu, les images sont-elles véridiques et napées d'une voix off mensongère ou bien grossièrement mises en scène alors que l'on nous raconte quelque vérité par dessus ?
En cherchant ainsi à créer le choc chez le spectateur occidental avec un cocktail pareil tout fini par se mélanger : vrai, faux, kitch grotesque et images traumatiques aux airs vrais.
Il n'y a finalement qu'une seule séquence dont la fausseté transpire des images, avec force regards caméra de figurants et trucages des plus grossier, celle de la procession automutilante dans une Italie rurale hallucinée par les croyances, mais rien ne nous dit que cette description ne possède pas une quelconque lointaine réalité, fut-elle historique.