Docul et doseins
Docu très faible. Certes, j'ai apprécié pouvoir admirer les délicieuses courbes de ces danseuse, n'empêche que les portraits brossés sont très faibles, que les intervenantes s'en tiennent à des...
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le 25 juin 2020
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En 1966, cela fait 4 ans que Mondo Cane a provoqué le scandale le plus justifié de l'histoire du festival de Cannes et que les suites -officielles ou non- du pseudo documentaire de Jacopetti et Prosperi se font une place dans l'industrie crapoteuse du cinéma d'exploitation. Il n'en faut pas plus à Russ Meyer pour s'approprier le concept et y ajouter ses obsessions mammaires. Mondo Topless, comme la plupart de ses films, n'est, vous l'aurez bien compris, qu'un prétexte à l'exhibition de poitrines.
Le cinéaste ne joue néanmoins pas le même jeu que les Mondo movies originaux, puisqu'il laisse tomber les excuses anthropologiques tirées par les cheveux pour assumer totalement le voyeurisme forain de ce genre de péloches. Il nous introduit brièvement le lieu (San Francisco) à grand renforts d'inserts puis nous balance à la tronche une orgie de plans-nichons, et ce pour les cinquante prochaines minutes. Le fil rouge est la voix off, se présentant elle-même comme un Monsieur Loyal de la sexploitation et laissant de temps à autres l'occasion aux femmes filmées de placer une phrase. Les raccords se font avec des panoramiques supersoniques, les zooms avant-arrières se succèdent à un rythme suspect et la moitié des plans sont débullés. Honnête, Meyer ne propose rien d'autre que ce qu'il est venu filmer, c'est à dire le spectacle de strip-tease ultime.
Absolument gratuit et évidement un peu gênant, Mondo topless est par dessus tout très chiant. Ca tourne beaucoup en rond, et concrètement, on comprend le principe en dix minutes, surtout que les maigres temps de parole alloués aux stars du film ne servent qu'à participer à la sur-érotisation de leur corps. Même la voix off se tait au bout d'un moment, tout simplement parce qu'elle n'a rien à dire ! Bien loin du documentaire, le film en est presque l'anti-thèse. Il ne nous apprend rien, mais en plus participe au mensonge qu'est son sujet. Reste l'humilité du réalisateur fétichiste, qui n'essaye jamais de nous prouver le contraire.
Créée
le 19 févr. 2019
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