Mongolitos (1988) est l’exemple typique du court-métrage à ne pas mettre en toutes les mains et à ne réserver qu’à un public (très) averti. Les 7 prochaines minutes que vous vous apprêterez à découvrir sont particulièrement abjectes & drôles (mais surtout dégueulasses).
Le court-métrage de Stéphane Ambiel est une comédie scatologique qui pourrait être vue comme un « Vis ma vie » (l’émission de TF1), à savoir celui de la vie d’un chiotte public et tout le microcosme qui gravite autour.
L’intégralité du film se déroule dans des toilettes publiques, il s’ouvre sur une série de flatulences sur fond noir et la toute première image du film n’est rien d’autre qu’un gros plan sur
le prolapsus dégueulasse d’un inconnu entrain de déféquer des vers intestinaux.
Voilà… au moins, vous êtes prévenu et vous saurez à quoi vous attendre. On y croise tout types de personnages dans ces toilettes, un junkie, un trans, une bonne sœur, … l’occasion de les mettre dans diverses situations toutes plus loufoques les unes que les autres
(le junkie chie littéralement par la bouche après s’être piqué avec une seringue dont le contenu provenait du fond de la cuvette, quand d’autres viennent y tremper leurs morceaux de pain comme s’il s’agissait d’une fondue aux fromages alors qu’il s’agit de matières fécales).
Un film loufoque, particulièrement crade et (bien évidemment) scatologique, dans la droite lignée de Crazy Murder (2014) & Hellitosis : La légende de la bouche puante (2019), typiquement le genre de film que n’aurait pas renié John Waters (aussi surprenant que cela puisse paraître, le film a été diffusé sur Canal+ et Paris Première, ainsi que dans bon nombre de festivals).
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« C’est pour un sondage. Sniffez-vous vos selles après avoir déféqué ? »
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Découvert au ☠ Sadique Master Festival 2023 ☠