La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Alors que ses parents vivent sans faste dans leur domaine familial du Poitou, leur fils, Anthime, mène grand train a Paris. Souvent présenté comme typique du cinéma de l'Occupation, dans le droit fil des valeurs vichystes, Monsieur des Lourdines est surtout un excellent film, très romanesque, adaptation inspirée et superbement mise en images du livre éponyme d'Alphonse de Chateaubriant. Il y est bien question de la primauté de la terre face aux perversions de la vie parisienne mais le sujet est aussi proche de la parabole biblique du Fils prodigue. Outre la qualité de la photographie en extérieurs, signée de Philippe Agostini, c'est l'interprétation générale qui mérite tous les éloges à commencer par celle du "vieux" Constant Rémy et du jeune Raymond Rouleau (pourtant très agaçant dans nombre de films). Présents également pour des rôles plus ou moins étoffés : Mila Parély, Germaine Dermoz, Jacques Varennes, Jacques Castelot, Jean Debucourt, Louis Salou, Jeanne Fusier-Gil, Robert Dhéry et Julien Carette. Une distribution éclatante pour un premier film, sans doute facilitée par l'identité du réalisateur, Pierre de Hérain, beau-fils du maréchal Pétain.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mon Occupation favorite
Créée
le 12 août 2019
Critique lue 321 fois
1 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
73 j'aime
14