Monsieur Klein est un film franco-italien réalisé par Joseph Losey, sorti en 1976.
Résumé
Le film se passe à Paris en pleine occupation. Robert Klein (Alain Delon) est un marchand d’art qui profite sans état d’âme des ventes forcées des propriétaires d’œuvres que cèdent à vil prix les juifs pourchassés par le régime de Vichy.
Mais, par un concours de circonstances, il découvre qu’il existe un autre Robert Klein, qui lui est juif et, en voulant prouver que sa famille est « pure », il se retrouve pris dans un engrenage kafkaïen qui, au lieu de le blanchir, ne fait qu'attirer l'attention des autorités, muée en suspicion puis, bien vite, en conviction sur ses origines juives.
Ses biens sont saisis et, bien que muni de faux papiers, il ne pourra pas échapper à la rafle du « Vel d’Hiv » de juillet 1942 et sera déporté, partageant le sort de plus de 13000 juifs.
Mon opinion
Je n’avais jamais vu ce film, présenté comme un chef d’œuvre de la filmographie d’Alain Delon, et j’ai profité de sa rediffusion à la télévision après son décès pour le voir. Le film, présenté de nos jours comme un chef d’œuvre n’a eu que très peu de succès à sa sortie. Certes Delon y est magistral mais le scénario lui-même m’a paru extrêmement confus, à telle enseigne que j’ai décroché avant la fin. Que s’est-il passé pour que ce film, auquel tenait infiniment Delon qui l’a coproduit, soit un tel navet ? Qu’un réalisateur comme Joseph Losey qui, il est vrai, n’a pas tourné que des chef-d ’œuvres (mais quel réalisateur peut se targuer de n’avoir jamais raté un film ?), ait commis un tel film ? Que Delon se soit fourvoyé dans un tel rôle ? Le scénario initial avait été écrit par Costa-Gavras mais, pour une raison que j’ignore, celui-ci a déclaré forfait et il a été achevé par Franco Solinas, un scénariste italien.
La seule chose que l’on peut apprécier dans ce film ce sont les reconstitutions du Paris sous l’occupation bien qu’en lisant les critiques, j’ai appris qu’il contenait pas mal d’anachronismes ce qui, personnellement, ne m’a pas gêné. Mais le scénario !!! Quel pensum.