Monsieur Schmidt d'Alexander Payne est librement adapté du roman éponyme de Louis Begley, qui traite de thèmes pas très joyeux ... et c'est un doux euphémisme ! Jugez plutôt, nous avons la retraite, la solitude, la vieillesse et même la mort. Dans Monsieur Schmidt, on découvre donc comment un homme de soixante-six ans doit réapprendre à vivre, suite au décès de sa femme. Ajoutez à cela, la perte de repères suite à sa retraite fraîchement acquise et le mariage de sa fille unique qui va épouser un homme qu'il déteste, ou plutôt qu'il méprise plus facilement encore qu'il ne hait.
Alors désolé, mais je n'y arrive toujours pas. Généralement, j'aime beaucoup la filmographie d'Alexander Payne, mais Monsieur Schmidt ça me déprime à un tel point ... c'est tout l'inverse de films comme L'Arriviste ou Sideways, deux feel-good movie très drôles et qui font du bien au moral. Dans Monsieur Schmidt, voir Jack Nicholson tirer la gueule pendant deux heures, c'est triste à mourir et ça nous met tellement mal à l'aise. Il n'y a aucun rayon de soleil dans ce film, ni aucune situations drôles qui puissent nous apaiser un peu.
Alors certes, Jack Nicholson est un excellentissime acteur, mais c'est bien le seul à éveiller notre intérêt ici. Il est bien trop esseulé et on a l'impression que les autres acteurs ne sont que des faire-valoir. Jack Nicholson est un spectacle à lui tout seul et on sent la fascination du réalisateur derrière sa caméra. Mais voilà, aussi excellente soit-elle, une performance d'acteur ne fait pas un film et surtout, c'est trop peu pour nous sauver de l'ennui !