Mélancolie alcoolisée
Ohara descend d'une lignée prestigieuse. Honnête, notre homme fait preuve de générosité dans son village. Il aide tous ceux qui le sollicitent au mépris de sa fortune qui fond rapidement. D'autant...
le 30 août 2019
Ohara descend d'une lignée prestigieuse. Honnête, notre homme fait preuve de générosité dans son village. Il aide tous ceux qui le sollicitent au mépris de sa fortune qui fond rapidement. D'autant que son péché mignon, le saké, engloutit ce qu'il lui reste d'argent. Il perd tout, sa maison et sa femme comprises. Ce n'est pas un film très gai que ce Shimizu de l'après-guerre (on préférera ses oeuvres des années 30) mais le ton n'est jamais au désespoir, plutôt à la mélancolie alcoolisée. Dans le Japon de la fin des années 40, si vous n'êtes pas escroc, corrompu ou adepte du marché noir, vous avez peu de chances de voir l'avenir en rose. Triste constat mais réaliste pour un film dénué de rythme mais pas de langueurs séduisantes.
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le 30 août 2019
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