Merci pour la sieste. Nouveau navet en vue pour Tu dors "Toshko" Chapkanov. Pas de lave ni de tornade. Encore moins de vampires. Cette fois-ci, place à un loup géant habité par l'âme d'un indien.
C'est marrant parce que le petit dessin-animé narré par le sioux qui raconte l'histoire de cet indien est mieux réussi que le reste de Monsterwolf. Parce que oui avec ses effets spéciaux en carton, Monsterwolf n'est pas fameux. Ils auraient pu un peu mieux se fouler pour le loup. Ses proies sont toutes détestables entre l'avocate arrogante de retour au pays, l'industriel véreux, le mercenaire et son cigare à la bouche à qui on ne la fait pas et toute une clique de rednecks moustachus ne jurant que par la pizza, la bière et le match de foot du vendredi soir, on est gâté.
Si encore c'était drôle. Ça ferait passer le temps. Mais il n'y a rien de positif à retirer de cette expérience. Ni cette vieille légende indienne idiote, ni les traumatismes d'enfance de l'avocate l'ayant poussé à quitter le pays, ni son petit ami, bad boy repenti, toujours amoureux d'elle. Ne mérite pas les une heure vingt-cinq qu'il m'a volées. A ranger bien au fond dans la poubelle.