2001 signe l'arrivé du quatrième long métrage Pixar et du troisième univers original, après avoir mis des jouets dans des situations pas possible et avoir crée une guerre entre insectes, le meilleur studio d'animation attaque les monstres, qui pour la plupart font directement penser au jeu vidéo Spore.
Pete Docter, réalisateur des futurs brillants Là-Haut et Vice Versa, Lee Unkrich, Toy Story 3 et le petit nouveau David Silverman qui deviendra par la suite le papa des Simpson : Le Film, forment un trio qui fonctionne à merveille et qui arrive à nous toucher à travers des têtes flippantes accompagnées de grandes dents.
Comme pas mal de films du studio, la tête d'affiche est divisée en deux, ici c'est le costaud Sullivan et la petite boule verte Bob qui porteront l'aventure. Dans leur monde, peuplé de monstres de tous les gabaries, l'énergie est fournie par les cris apeurés des enfants, la compagnie Monstres & Cie est chargé à travers des portes menant dans différentes chambres de récolter ces cris. Les monstres étant élevés dans l'idée que les enfants peuvent tuer d'un simple touché, il ne faut surtout pas qu'un d'eux se glisse dans leur monde, mais bien sur c'est ce qui arrive, Bouh, petite gamine adorable mais perturbante va changer la donne.
A partir d'une idée formidablement originale et des personnages toujours attachants, on nous livre une pépite à l'aventure palpitante et remplie d'humour, ainsi que d'amour. Le message est très fort, tout comme la relation inimaginable entre un monstre poilu et une petite fille aux couettes tombantes.
Réalisation exceptionnelle qui joue entre les moments d'action et le calme efficacement, la bande son aidant subtilement le tout. Esthétiquement certaines textures ont forcément vieillies, surtout en haute définition, mais ça se voit si peu et c'est tellement riche, tellement coloré, tellement beau, rien que de voir les images défilées sous mes yeux, ça me file la banane direct.
En bref, surement un des meilleurs film du studio, amusant, délirant et si adorable, cette fin d'une puissance très mature est fabuleuse, ça fini comme il faut, c'est parfait. Un bonheur d'avoir revu ce Pixar que j'avais pas mal oublié.