Fin du 16e siècle à Joseon. L'ancien général du roi, Yoon-gyeom, vit une existence paisible au cœur de la montagne avec son fidèle bras droit et ami Seong-han et sa fille Myeong. Mais des attaques à répétitions sur les villageois, jumelées à la propagation d'un violent virus pousse le roi à le faire sortir de sa retraite : en effet, il est persuadé que son premier ministre est l'instigateur de ce chaos, afin de prendre place sur le trône. Yoon-gyeom se met en quête de la vérité...
Monstrum est à la croisée de The Host (pour la bête) et de Detective K. (pour l'époque). Je ne connais pas d'autres films de monstres se déroulant pendant la période Joseon. Sans doute a-t-il surfé sur la vague Rampant/Kingdom. En tout cas, c'est une excellente surprise ! Entre film politique, film d'action et comédie, Monstrum est esthétiquement très réussi, les personnages sont attachants et l'intrigue tient en haleine. Vous serez notamment happés par une scène de combat au cours de laquelle la caméra est particulièrement proche des personnages (comme si vous étiez à l'intérieur)...
Kim Myung-min est excellent comme toujours dans un rôle taillé à sa mesure d'homme ordinaire admirable. Le scénario plonge dans la mythologie universelle du/des héros qui quittent leur quotidien pour se (re)lancer dans une aventure extraordinaire et
du "monstre" qui n'est au final qu'une victime de la perversité humaine... Le vrai monstre ici n’est pas celui qui est le plus imposant.
Alors oui, rien de bien nouveau là dedans, mais franchement, pourquoi bouder son plaisir ?