Le sujet de prédilection d'Anderson la famille, c'est à travers ce couple de pré ados qu'il va de nouveau aborder son sujet favoris. C'est presque de l'ordre de l’obsession que de répéter à chacun de ses films les rapports familiaux, tel un peintre cherchant à réaliser l’œuvre parfaite. Seulement Anderson arrive toujours à prendre des chemins différents pour parler de son thème favoris. Son cinéma se bonifie de film en film, depuis fantastic mr fox il a enfin réduit son format pour passer a 1h30. Une très bonne chose qui supprime tous ces moments de flottement qui ne venaient qu'affaiblir voir même casser le rythme du film. L'image et le reflet d'un monde irréelle sorti de l'imaginaire d'Anderson, elle est étrangement cardée car tout est centré et symétrique.