Suzy Bishop est donc devenue, à l'image de Mia Wallace de Pulp Fiction, un des ces personnages de films dont on ne peut pas oublier la présence. Suzy Bishop, sa valise remplie de livres et son vinyle de Françoise Hardy de Le Temps de l'Amour et ses jumelles accrochées à son cou. Elle y rencontre son alter ego masculin, Sam, et ils fuient : deux gamins sur une île, poursuivis par les adultes. Ce film m'a permis de rentrer dans l'univers si singulier de Wes Anderson, et m'a donné envie de regarder Darjeeling Limited et The Grand Budapest Hotel dont j'avais entendu de très bonnes critiques. L'esthétique de ce film est très importante et ce film a le mérite d'avoir révélé deux acteurs au jeu excellent et qui, j'espère, deviendront prochainement des grands noms.