C’est une légende qui a fait fantasmer les dernières générations de cinéphiles. Armstrong et Aldrin n’ont jamais posé les pieds sur la Lune, et les images que nous avons vu ont été réalisées par Stanley Kubrick. C’est le point de départ don s’est servi Antoine Bardou-Jacquet (réalisateur connu pour ses pubs et ses clips, sortie tout droit de l’écurie Partizan, dont proviens également un certain Michel Gondry), pour signer son premier long métrage, et par ce biais rendre hommage au Swinging London.
Vivant dans la crainte que la mission Apollo échoue, la CIA charge un de ses agents (Ron Perlman) d’aller à Londres pour contacter Kubrick, et lui proposer de mettre en scène l’alunissage. Suite à un quiproquo, il va devoir renoncer à Saint Stanley, et ne compter que sur l’aide d’un producteur musical en situation compliqué (Rupert Grint), et de la bande d’excentriques qu’il traine dans son sillage.
Précisons que l’agent en question est un vétéran de la guerre du Vietnam, traumatisé et au bout du rouleau, bien décidé à achever sa mission quitte à laisser quelques cadavres derrière lui, et le producteurs un loser cocaïnomane mêlé a quelques affaires un peu louches.
Théorie du complot, drogues psychédélique, guerre froide, Rock’n Roll, cinéma underground, film de gangster à la Mike Hodges, le film tente de compiler tout ce qui a forgé la mythologie de cette époque, dans une des comédie les plus jouissive et décomplexée du moment. Un film qui tiens ses promesse, et ravira les amateurs du genre.