Dope Story 2 : Bad Trip à Ibiza
“Le film culte de toute une génération”. Pas la mienne, en tout cas.
Certes, le regard – presque – sans concessions sur la drogue en plein mouvement hippie peut avoir son mérite. Certes, les paysages sont beaux, mais bon, ce n’est pas non plus le directeur de la photographie que les a créés, hein…
L’une des cautions du film est Pink Floyd qui en a fait la musique : exemple assez intéressant d’ajout peu pertinent, haché et saupoudré de temps à autre, pour ce qui reste d’ailleurs comme un album les plus faibles du groupe.
Le film est mal fichu dans sa construction, mal rythmé (toute cette première partie de combines à Paris, le personnage de Wolf, aussi énigmatique qu’inutile, la dérive en pseudo thriller alternant avec des séquences de trip contemplatifs gratuits), et surtout mal joué, mention spéciale à Klaus Grünberg à qui on a eu la mauvaise idée de demander de se mettre en colère par instants. La relation du couple, supposément destructrice, est une sorte d’Antonioni low cost, dont on se désintéresse rapidement.
Bref, sur le sujet, on préférera largement Panique à Needle Park.