"More" est resté dans les annales cinéphiles pour avoir été le premier film à traiter de façon aussi crue (des shoots plein cadre, des hommes nus !) la réalité de la drogue pour la génération du baby-boom, et sans doute plus encore dans le cœur des passionnés de Rock pour la célèbre et superbe musique (planante) d'un Pink Floyd pas encore mégalomaniaque. Le découvrir aussi longtemps après lui confère, malgré sa forme soignée, un aspect quasi-documentaire : la soif d'absolu du personnage principale est en effet envisagée par Barbet Schroeder (dont c'était le premier long-métrage) d'un point de vue purement clinique, donc ni sublimée, ni condamnée. A chacun donc de décider ce qu'il pense, face à un film froid mais finalement peu critiquable. [Critique écrite en 1992]