Le pitch en une phrase : Diego Martinez, qui soit dit en passant est le prototype du gros con, est gardien de nuit dans une morgue et y retrouve le corps d’un type qu’il avait écrasé la veille.
J’ai bien aimé : “Morgue” possède ses passages bien flippants, fourmille d’idées intéressantes et le travail sur le son est ultra quali.
J’ai moyen aimé : Dommage qu’une bonne partie du film se déroule dans le noir, je ne peux que vous conseiller de régler la luminosité de votre écran à fond et d’éviter les contre-jours. Faire du héros de l’histoire un gros abruti représente soit un parti pris très osé, soit une grossière erreur car on ne développe aucune empathie pour ses mésaventures, bien au contraire. Quelques jumpscare bien foutus, d’autres franchement lourds.
J’ai pas aimé : Là où Morgue pèche le plus, c’est dans son histoire et son scénario. Le film balance plein de choses dans tous les sens, des hypothèses qui restent sans réponse et des situations un peu catapultées sans préliminaires. La réalisation elle-même s’éparpille dans plusieurs styles différents et faut être costaud pour s’accrocher. Le twist final est complètement lambda.
La conclu en une phrase : Il en ressort un vaste bordel cacophonique entrecoupé de scènes plutôt cool et d’autres beaucoup moins bien qui font de Morgue un film sympatoche mais aussitôt regardé, aussitôt oublié.