Tout ce qui précéda le visionnage de ce film était enveloppé d'un désir non feint et alimenté par des critiques dithyrambiques en libre lecture sur Sens Critique et des deux seules revues cinéma que je lis, feuillette, ouvre aléatoirement (dont la version écourtée de leurs critiques sont disponibles sur allociné, qui souvent a trop tailler pour en extraire ce qui semble être l'essence n'est en fait qu'un regard fort biaisé sur l'avis des dites revues concernées...).
Bref Morse ça avait l'air carrément bien, voire putain merde ça tue.
Forcement t'attends ça, tu vois ça, tu te dis que quand même, tout ça pour ça, ça fait beaucoup d'écart.
Alors quoi, il est où, il est où le chef d'oeuvre attendu?
Noyé, emprisonné dans la glace, comme Lacke ou Jocke (j'ai pas bien retenu les noms, vous m'excuserais je l'espère...)?
Je vous le dis, je vais le revoir ce film, et quand je l'aurai revu je l'aimerais plus, c'est presque certain, parce que j'attendais une montagne et j'ai eu un mont et pas le Mont Rushmore hein. (que je pensais être richmore, au moins j'aurais appris des trucs aujourd'hui.)
Alors oui, la photo est soignée, oui les deux gamins sont vraiment bien, surtout la demoiselle qui campe Eli. Oui la scène de la piscine te secoue un peu. Et oui voyager dans une valise c'est pas super confort!
Encore oui si tu me parle de cette relation amoureuse d'amitié ou cette relation amicale d'amour, de devenir un homme, un jeune homme au moins, oui si tu me dis que chacun cherche en l'autre un alter-ego et à la fois un besoin de normalité et de contact humain. Enfin humain...
Et enfin oui, ça fait un paquet de oui, un bon nombre de points positifs pour ce film mais j'attendais un truc ultime et il n'est pas venu alors voilà.
Allons pisser sur la glace ça fera de la glace jaune!
P.C. Et faut arrêter avec l'antithèse de twilight. Un, twilight les bouquins sont déjà l'antithèse de ce qu'est une oeuvre littéraire. Deux twilight les films, si en étant indulgent on peut sauver le premier, le reste oscille entre indigestion et ulcère à l'estomac. Faire mieux est donc tellement aisé, qu'on va pas y revenir à chaque fois qu'un film de vampire, où il y a une intrigue amoureuse, sort et fait mieux.