Morse par Kamila-Alice Volsteadt
C'est sûrement le meilleur film de vampire que j'ai vu. On est loin de ce blockbuster tant littéraire que cinématographique de Twilight, car ici aussi, le film est tiré d'un livre.
En voilà une vraie vampire. Cette gamine est fascinante, et pour une fois, on croit en ce personnage.
Des sujets troubles et durs sont abordés, tant les brimades à l'école que la pédophilie. Au travers d'un sujet fantastique, plusieurs sujets graves sont traités, et avec finesse, subtilité et même poésie.
Ce petit garçon est trés étrange, incarnant cette victime à la fois si fragile et si dangereuse par sa rage. Avec sa tête d'ange, on ne sait comment réagir face à la violence qui crie en lui, cette vengeance permanente qui ne demande qu'à être exprimée.
Le moment dans la piscine est un trés trés beau moment de cinéma. J'étais époustouflée. C'est vraiment un merveilleux montage images/sons où chacun se complétent en étant indépendants, et racontant chacun sa version des faits. C'est une belle histoire d'amour en définitive. Rien à voir avec celle de Twilight. Une histoire d'amour entre deux enfants, ou presque, quel âge a cette vampire aux allures d'enfant ? On ne sait pas. Certains points ont été éludés pour laisser place à un certain mystére, même si j'aurai énormément aimé comprendre cette histoire de "Oskar, je ne suis pas une fille" et cette cicatrice pubienne. Je me dis que c'est un film qui a su se libérer du livre, l'adapter à sa maniére, et à la fois nous engage à le lire pour en savoir plus.