Peut-on survivre à 12 ans face à la violence du monde ? Oui, grâce à l’amour nous répond Morse …
Le film de Tomas Alfredson nous entraine dans une histoire d’amours d’enfants complices. Oskar, petit blond, fragile et souffre-douleur de ses camarades à l’école, va devenir l’ami, l’amant et le protecteur d’Eli, jolie brune, rebelle et vampire qui ne se nourrit uniquement de sang humain.
Alors que la neige recouvre ce petit coin de Suède, étouffant le bruit des pas et des cris des victimes d’Eli, le calme n’est qu’en surface. A l’école où les camarades d’Oskar poussent toujours plus loin leurs sévices, ou dans les rues dans lesquelles Eli chasse ses prochaines victimes, le sang coule et l’étrange s’installe.
Oskar et Eli sont deux marginaux que l’amour va rapprocher. Ils vont s’unir face à une société violente et des parents absents. Ces deux enfants ne vont plus pouvoir compter que sur eux-mêmes pour supporter leur condition et survivre. Toujours plus violents et isolés.
On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de Gus Van Sant et de Burt Lancaster ...
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