Vu au PIFFF 2024, MORTELLE RACLETTE est une sympathique comédie. Fort de son succès avec LE VISITEUR DU FUTUR, François Descraques revient à la réalisation.
Si le scénario n’est pas très original (forte inspiration du X de Ti West, carrément cité), certains blagues font mouches comme lorsque Antoine Gouy ne peut s’empêcher de citer des répliques de films. On sent la bonne ambiance qui a régné au moment du tournage, et la complicité.
Là où le film me gêne, c’est sur la caractérisation des personnages. Certes, nous sommes dans une comédie donc les traits sont grossiers. Mais la coordinatrice d’intimité, une femme, est conne ; l’homosexuel est très efféminé (on entend tout de même « ta gueule sale pédé ») ; le Savoyard est un redneck demeuré etc. Certains traits d’humour ne volent pas très haut et il y a une critique un peu vaine, de droite même un peu conservatrice si on pousse le truc, du « wokisme » et des coordinateurs d’intimité. Dommage car le film pourrait se passer de ce sous-texte pour être une sympathique comédie de Noël DTV.