Le voyage de l'amour est épuisant. Un amour va grandissant quand tu te vides de ton sang.
Aujourd'hui en ce 14 février, il faut un film de circonstance pour tous les amoureux, un néo slasher conventionnel post-Scream à tendance Giallo, sortie en juin 2001 et débarquant au moment où le genre décline à nouveau, mais qui devrait satisfaire plus les amoureux du genre avec son Boogeyman ganté et habillé d'un long manteau noir à tête de Cupidon joufflu qui saigne du pif après l'exaltation d'un bon meurtre, un tueur polyvalent manipulant avec dextérité différentes armes comme le couteau, le tire à l'arc, le fer à repasser, la hache, la perceuse et même le pistolet ! Après l'original Urban Legend, le fervent cinéaste du genre Jamie Blanks (Storm Warning, Long Weekend) adapte pour 10 millions de dollars la nouvelle de l'écrivain Tom Savage, Valentine.
La Saint-Valentin est le jour le plus romantique de l'année. Mais pour certains, la Saint-Valentin n'évoque qu'espoirs déçus, rêves brisés, amours mortes et rime souvent avec meurtre et vengeance. Kate, Paige, Dorothy, Lily et Shelly ont fait leurs études dans le même lycée et ont conservé des liens étroits. Des années plus tôt, leur bande fut impliquée dans une plaisanterie dont fit les frais un garçon timide. Marqué à jamais par cette humiliation, il a eu tout le temps de méditer la plus atroce des revanches à la venue du 14 février, et elles en feront toutes les frais s'il n'est pas arrêté à temps.
Au casting du Tueur de la Saint-Valentin, Marley Shelton (Pleasantville, Rampage : Hors de contrôle), David Boreanaz (Autour de Lucy, Officer Down), Denise Richards (Starship Troopers, Altitude), Jessica Capshaw (Minority Report), Jessica Cauffiel (La Revanche d'une blonde, Burt Munro), Katherine Heigl (My Father, ce héros, Rivales) et Daniel Cosgrove (American Party).
Rouges sont les Roses, Bleu les violettes, c'est grâce à tes dents qu'on identifiera ta tête. J.M.
En 1988 le collège de San Francisco organise un bal. À cette occasion un jeune étudiant, Jeremy Melton, se fait humilier par un groupe de jeune filles qu'il tente d'inviter à danser. Mais quelques années plus tard, une des jeunes filles se fait assassiner et le lien est vite établi entre le meurtre et le jeune Jeremy. Une ancienne rancœur l'amène à se venger le soir de la Saint Valentin et la première victime n'est qu'un début, il ne compte pas s'arrêter la...
La beauté n'est pas tout, tout le monde le sait. Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ! Love J.M.
C'est un slasher-movie routinier qui vous brisera le cœur, promettant suspense et ambiance malsaine quasi inexistante dans un scénario aux personnages stéréotypés ! La liquidation successive des cinq anciennes persécutrices sont les seuls moments forts de cette Mortelle St-Valentin car Blanks connaît toutefois bien le mécanisme du genre. Dès le premier meurtre à la morgue et comme Scream avant lui avec Drew Barrymore, on se débarrasse de l'un des gros noms du casting dès les premières minutes, pourquoi se cacher dans un sac à cadavre !
L'autre séquence intéressante du film est celle du jacuzzi, le vilain Melton face à l'électrisante Denise Richards. Une Richards qui malgré un second rôle de Scream Queen, à celui le mieux écrit notamment dans ses différents entretiens avec l'inspecteur. Dans le même registre mieux vaut revoir Meurtres à la St-Valentin version 81 ou 09 !
Pas de chance, condoléances. Jeremy Melton.