Geneviève Bujold (Susan Wheeler) et Michael Douglas (Mark Bellows) sont deux médecins travaillant dans le même hôpital.
Si le deuxième pense que tous les cas de coma ne sont que des coïncidences, la première pense qu'il s'agit de meurtres. Elle va donc mener sa propre enquête quand personne, même pas son propre conjoint, ne la croit.
Heureusement, Mark se rattrapera à la fin en comprenant que sa compagne a raison depuis le début lors d'une intervention chirurgicale bien trop suspecte sur cette dernière et se révèlera être un bien meilleur petit-ami d'héroïne que tous les crétins présents dans les thrillers/films d'horreur qui refusent jusqu'au bout de faire confiance à ces dernières. De plus, il était même suggéré à un moment qu'il soit du côté du médecin corrompu depuis le début mais cela se révèlera être faux (et nous rassurera par la même occasion)
On se retrouve en pleine tension terrifiés pour l'héroïne jusqu'au bout; héroïne qui se fait poursuivre jusqu'aux coups de revolvers
...ainsi qu'à une opération chirurgicale forcée planifiée pour la tuer.
La recherche d'indices, au début sans histoires, se révèlera être dangereuse y compris pour les simples dossiers médicaux passant de lieux en lieux médicaux corrompus détournant la médecine à leurs profits.
Maintenant les personnages. Susan est extrêmement attachante dès le départ; ayant du mal à gérer son travail de médecin et sa vie privée perturbée par la profession...
En particulier au moment où l'un des "comas" la touchera de façon personnelle sa meilleure amie étant tuée par l'un d'entre eux.
...d'autant plus que son petit-ami Mark travaille dans le même milieu qu'elle, ce qui leur fait plus avoir des discussion de boulot que de vie personnelle pratiquement effacée par un milieu toujours débordé qui accorde rarement des congés.
le seul lui étant accordé à elle et son petit-ami au cours du film pour l'éloigner de l'affaire des comas suspects.
Mais malgré toutes ces qualités le film est loin d'être parfait. Certaines péripéties sont un peu alambiquées et parfois absurdes.
Pourquoi le morbide Docteur Harris envoie-t-il Susan à l'établissement gérant les cas de comas suspects s'il veut l'en éloigner à la base? Est-ce qu'il attendait à ce qu'on lui fasse assez peur pour qu'elle abandonne ou qu'on la tue?
C'est ridicule, c'est comme si on lui servait des preuves sur un plateau en mode "C'est nous qu'on l'a fait et on se dénonce tous seuls parce qu'on est tous cons. Nananèreuh!"
Et, surtout, l'un des passages où on se pose la question suivante
"C'était là depuis le début et elle l'a même pas vu avant? Soit elle est très conne soit c'est une grosse gaffe de scénario."
Mais globalement, ça reste un bon thriller qui sait maintenir la tension et le suspense jusqu'au bout et qu'on peut avoir envie de revoir plusieurs fois si l'on est d'humeur à ça.