Faute d’une large diffusion en France, on n’a pas souvent l’occasion de tresser des couronnes au cinéma portugais. Sorti chez nous en 2020, pile le jour de la réouverture des salles après une célèbre pandémie, le deuxième long-métrage de João Nuno Pinto n’a, dans ce contexte, trouvé que peu d’écho en dehors du monde lusophone.
Frilosité des exploitants de salles ? Désintérêt des passeurs ? Méconnaissance de l’Histoire du pays de Vasco de Gama ? Peu importe la raison. Sans mappemonde ni astrolabe, difficile pour le grand public de rencontrer Mosquito. Symptôme ultime, le DVD paru chez Alfama Films ne propose aucune piste VF. Charge donc aux curieux de tracer leur propre route vers le film.
Pour notre part, s’il fallait le trianguler, ce serait grosso modo entre Au Cœur des ténèbres [Joseph Conrad – 1899], Cabeza de Vaca [Nicolás Echevarría – 1991] et L’Ombre et la Proie [Stephen Hopkins – 1996]. Le premier pour sa remontée d’un fleuve nommé civilisation ; le deuxième pour l’évanouissement de nos repères spatio-temporels ; et le troisième pour ce cadre africain, véritable purgatoire des passions européennes.
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