Mosquito Coast
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le 19 avr. 2017
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J'aime beaucoup ce film. Et comme beaucoup de personnes je pense, j'aime beaucoup détester le personnage d'Harrison Ford. Je pense d'ailleurs que c'est un de ses rôles le plus "particulier" dans ce sens où il se doit d'être détestable.
C'est tout de même un film qui se focalise (un peu trop parfois, rendant souvent invisible le personnage de sa femme, et même de ses enfants parfois) sur un homme qui, sous couvert d'une volonté de bien faire, d'aider et de réaliser des "rêves écolos", est en réalité un sociopathe au dernier degré.
Je m'explique un peu. Le personnage d'Harrison Ford ne veux en réalité et en aucun cas satisfaire les envies d'une autre personne que lui même. D'un égoïsme, d'une égomanie et d'un dédain monstrueux pour tout et tous ceux qui l'entourent. Ne se complaisant que dans l'accomplissement de ses propres désirs. (Et donc en le faisant passer pour de l'altruisme)
Deux exemples (et là spoil donc):
Bref, je pourrais continuer longtemps à exposer le pourquoi et le comment le personnage de Ford est une sale ordure qui se cache derrière des apparats de bonté, mais c'est pas vraiment ça le propos du film je pense.
Il me semble (et ce n'est qu'un avis) que ce film montre à quelle point une utopie reste une utopie. Et que l'humain ne pourra pas l'atteindre de si tôt, quoi qu'il fasse. Dans ce film là, la chute vient du protagoniste lui même, par son ego démesuré par exemple.
Mais d'autre films me donnent cette idée de chute inévitable et d'utopie inatteignable (que vous les trouviez bons ou pas, et que ce soit le sujet principal du film ou pas d'ailleurs)
Le premier c'est "Les Babas Cools" (film franchouille avec le Splendid), où (spoil)
Clavier se retrouve à assister à la chute d'une communauté par la faute du mensonge et des cachotteries des protagonistes à courir pour leur interêts propres plus que pour la communauté.
Le deuxième, c'est "La Plage", où (spoil)
cette fois c'est Di Caprio qui contemple la chute d'une communauté utopiste dont il est en partie responsable, par négligence et mensonges.
Bref, Mosquito Coast est un film que j'adore, parce qu'il rappelle une chose, qui que ce soit personne n'est parfait, et personne ne peut tout prévoir. Nous ne sommes pas encore à la veille de pouvoir bâtir une société parfaite parce qu'il y aura toujours quelque chose ou quelqu'un pour tout foutre en l'air (volontairement ou pas d'ailleurs).
(et c'est pas du pessimisme, simplement une constatation sur le fait qu'on a encore pas mal de chemin à faire et de chose à apprendre. Voilà c'est la fin de cette critique pleine de philo de comptoirs. ^^ )
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Créée
le 15 août 2017
Critique lue 242 fois
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