Du Russ Meyer en noir et blanc et d'avant la tombée du code Hays, c’est-à-dire que si les femmes ont toutes des poitrines opulentes et que les décolletés sont vertigineux, il n'y a aucune scène de nudité. Sur un scénario très simple (un vétérinaire voulant venger sa femme violée par trois jeunes imbéciles), Meyer nous pond une série B de qualité, avec sa dose de suspense, de violence et de rebondissements. On remarquera au passage comment le réalisateur détourne le code Hays, en calquant les répliques d'une extraction de venin de serpent sur celle… d'une fellation.