Dans ce motorpsycho les poitrines sont opulentes mais pas de nudités ici, tout est suggéré. Meyer est un maitre de la suggestion c'est ainsi qu'il passe d'une scène dans laquelle la femme d'un vétérinaire va se faire violer par une bande de motards. Au bec d'une pompe à essence enfilé par le pompiste dans le réservoir du véhicule du vétérinaire. La censure est alors omniprésente Meyer la contourne et fait les scènes qu'il souhaite mais d'une autre manière, l'aspiration du venin de serpent est le meilleur exemple.
L’histoire du film est simple, le noir et blanc de Meyer et ses plans rendent le tout très beau. Les plans en contre plongé sont un exercice difficile pour ne pas tomber dans la laideur, là tout est très bien fait. L'1H11 que dure le film est largement suffisante pour tout raconter.