Mr Nice relate la vie bien marginale d'Howard Marks, adapté du bouquin du même titre de ce dernier. Né en aout 1945 aux Pays de Galle, d'une famille peu aisée, Marks obtient une bourse pour entrer à Oxford. C'est là qu'il commence à fumer du shit.
La vie et ses études se poursuivent, bien que grand consommateur il s'y concentre à fond. Il fini par devenir professeur sans grande conviction. Ayant commencé à dealer pour payer sa consommation en revendant ce qu'il n'avait pas encore fumé - il fumait une vingtaine de pétards par jour - on lui apprend qu'il peut se faire un max de pognon en faisant provenir du hash d'Afghanistan. Le professeur respectable qu'il était se retrouver gros trafiquant.
Ce "travail" lui procurera événements et rencontres hors normes. Il créera des liens avec IRA, MI6 (ou SIS pour les services secrets britanniques, équivalents de la CIA aux USA), sera recherché par la DEA, la police britannique, traqué par l'IRA, nommé héros national,... Tout ce qu'il faut pour faire un film bien hollywoodien. Pourtant c'est bien un film indépendant dont il s'agit, sans en être un grand il apporte une douce fraicheur d'un bon film récent.
Howard Marks finissant en prison pour pas mal d'années, perdant sa vie de famille, la joie de voir ses enfants grandir plus longtemps et autre part que ce que lui laissaient les visites. Le film ne se veut pas moralisateur pour autant, il a fait des choix c'était sa vie. Pour lui en tout cas il ne faisait qu'être contre une loi idiote ; partagé entre le profit que lui apporte cette loi et le fait d'empêcher aux gens de profiter d'un produit les aidant à réfléchir et à se sentir bien.
Mr Nice est un film sympathique et c'est déjà pas si mal.