Un peu comme les critiques de son temps, j'ai peur de ne pas avoir bien compris.
Ma déception est à peu près proportionnelle à l'impatience que j'avais de voir ce film.
Je l'ai attendu, mais ATTENDU. Cela faisait longtemps que je n'avais pas trépigné d'impatience à l'annonce d'un film, étant obsédée par Turner, ça peut se comprendre.
Et j'ai été déçue. C'est décousu, la chronologie n'est pas vraiment compréhensible, ça se veut contemplatif quand en réalité c'est juste chiant et long, bordel mais que c'est LONG.
Alors oui c'est un peu compliqué de faire un film palpitant sur la vie de Turner qui n'était à la fin de sa vie qu'un bourreau de travail ermite. Qui passait son temps à voyager, peindre, dessiner, voyager, peindre, seul et qu'il parlait peu, sauf pour grogner (de ce qu'à l'air de vouloir nous montrer Leigh). Je pense que le film méritera un deuxième visionnage, histoire de voir si je pige un peu mieux ou si c'est vraiment mal branlé.
Sinon mention positive pour beaucoup d'images vraiment très belles, pour la peine, le film est plastiquement très beau, et aussi pour la scène de frite avec Constable, légendaire, et qui est quand même bien servie par le jeu de Spall.