Gros cinéphile (environ 3000 films visionnés en une vingtaine d'années), j'ai définitivement tourné le dos à David Lynch après celui-là. "Trop, c'était trop !". Pourtant, quel beauté dans la photographie ! Immédiatement, le génie créatif, le regard acéré, la maîtrise des techniques sautent aux yeux, le tout soutenu par une excellente prestations des acteurs -surtout des actrices. Las ! Avec son narratif qui se perd en circonvolutions inutiles et paresseuses, volontairement compliquées, pointe une forme de snobisme tout à fait détestable, de mon point de vue, dans ce type de cinéma. Au bout de quarante minutes, le verdict est tombé en même temps qu'un appui rageur sur le bouton "off" de la télécommande. "So long Lynch, don't count on me in the future, dude! I'm done with ya". J'ai définitivement tiré un trait sur ce type d'oeuvre qui se prend inutilement au sérieux en laissant de côté le spectateur. Prendre des risques dans la création, OK, ça passe sans problème. Oublier le spectateur en chemin ? Go to hell! Et... adios, amigo.