Spielberg s'attaque aux conséquences de la tragédie de Munich de 1972. Alors évidemment c'est très sombre (les film d'espionnage non parodiques sont toujours sombres). Le réalisateur accomplit l'exploit de nous scotcher devant son film alors qu'il n'y a aucune tension permanente, grâce la maestria de sa réalisation. A ce titre les scènes de violence constituent un véritable sans faute (surtout quand on les compare à certaines nanardises hollywoodiennes). On reprochera juste dans la dernière partie quelques déficits d'explications assez gênants, mais on pardonnera. Et puis Spielberg règle leurs comptes aux services secrets. On a tué pourquoi ? Pour trouver des remplaçants encore plus abrutis... Eh oui !