Johnny est un ex-skinhead, Omar est un immigrant pakistanais plein d’ambition. Amants, ils retapent ensemble la laverie automatique de l’oncle d’Omar et rêvent de succès.
Sur le papier, ce film a tout pour me plaire, il allie la comédie sociale à une peinture des problématiques du Royaume-Uni des années 80 : politique de Thatcher, ultralibéralisme décomplexé, montée du racisme…
Mais malgré quelques jolies scènes touchantes (et qui ont du faire leur effet à l’époque), tout est bricolé et comme paresseux : les acteurs sont très mauvais, les plans se succèdent sans liant, on peine à comprendre quels sont les moteurs et aspirations des protagonistes. J’ai eu le sentiment d’un film bâclé, qui aurait pu être brillant si le réalisateur avait été plus rigoureux dans sa conduite des acteurs et l’atmosphère de son histoire.