IN LOVE WE TRUST !! GODE SAVE THE QUEER !! Une Merveilleuse Adaptation !!

ATTENTION : à tout ceux qui s’aventurent à lire cette critique, soyez prévenus, elle est particulièrement longue (car vous découvrirez à la fois ma critique du film, mais avant cela celle du livre qui en est à l’origine) ce qui la rend affreusement interminable et particulièrement indigeste (désolé mais étant passionné de films et séries télé, exalté lorsque j’écris une critique et n’ayant les connaissances ainsi que la finesse d’analyse d’un véritable critique pro, je ne sais pas écrire autrement : notez de manière concise). Donc si l’exercice même de lecture, est pour vous, une torture sans fin, chose que je respecte tout le monde, n’aime pas lire des pavés interminables, je vous suggère de passer votre chemin, et à tout ceux qui auront le courage d’aller jusqu’au bout, je salue votre courage et votre determination vous remercie de votre lecture et je vous promets une critique particulièrement objective et sans Spoiler : bonne lecture !

Commençons par le commencement, original comme approche n’est-ce pas ? (je pourrais presque les effacer ces deux lignes là ça raccourcirait la longueur de ma critique).

Grand accroc, de séries TV et de cinéma, alors que j’étais en quête de nouveautés, c’est en lisant l’actualité ciné et séries tv du moment (évidemment), au détour d’un article qui évoquait la production du film, que j’ai découvert My Dear F***ing Prince ! (Lisez Fucking, mais politiquement incorrect oblige, maudit soit-il !, il y a censure), un titre donc aussi prometteur et accrocheur, s’il en est, qu’intriguant et utilisé de surcroît, pour la version Française de l’œuvre, excusez du peu. Alors que pour la version originale américaine s’il vous plaît, le titre est Red White And Royal Blue (mais Nom de Dieu !!! Pourquoi un titre aussi pourri !!!), d’ordinaire les Américains sont plutôt doué pour intituler leurs œuvres avec des titres hyper racoleur et vendeur. (Alors qu’est-ce qui a pris à Casey McQinson, de choisir un titre pareil !!!!! On ne le saura jamais et je dis ça avec tout le respect que je lui dois pour avoir créée cette petite merveille).

Enfin bon, comme je le disais dans sa version française, le titre My Dear Fucking Prince, est un titre aussi prometteur, s’il en est, qu’intriguant et intrigué ça pour sûr je l’étais, car cet intitulé et le synopsis qui l’accompagnait, enflammaient déjà mon imagination à peine lu (et dieu sait si mon imagination est fertile).

Alors que racontes My Dear Fucking Prince ? Et bien Concrètement :

Alors que sa mère se prépare face à un candidat redoutable pour les élections de 2020, qui s’annoncent non seulement serrées mais loin d’être gagnées d’avance. Alex Claremont-Diaz, le fils de la première femme présidente des États-Unis, provoque un accident avec le prince Henry d'Angleterre lors du mariage du frère de ce dernier. Mais avant que cet accident malencontreux, ne devienne un incident diplomatique majeur entre les États-Unis et le Royaume-Uni, qui pourrait nuire gravement à l’entente entre les deux pays et par voie de conséquence à la campagne de réélection de la présidente. Les deux garçons qui sont pourtant des concurrents acharnés depuis toujours, voir carrément des ennemis jurés, sont contraint par la Maison Blanche et le Palais, de faire amende honorable, pour sauver les apparences, en faisant semblant d’être ami depuis longtemps, alors qu’ils ne peuvent pas se supporter.
Mais à force de se fréquenter et d'échanger, par le biais de ce plan de sauvegarde médiatique, orchestré, conjointement par le Bureau Ovale et Buckingham Palace, les deux ennemis originels, vont apprendre à se connaître malgré eux et réaliser qu’ils ont plus de points commun qu’il n’y parait, et se rapprocher, en voyant leur pseudo-amitié si factice soit-elle, se transformer, en quelques chose de plus important que leur petite rivalité puérile et de plus imprévisible aussi : une romance aussi passionnée qu’inattendue qui ne leur simplifiera pas la tâche pour restaurer l’entente entre la Présidence des Etats Unis et la Couronne Britannique et assurer la réélection, désormais, en danger de la Présidente.

Et Donc, partant delà : Ayant toujours été mordu de belles histoires d’amour LGBT+, romantiques à souhait, que je préfère de loin aux romances hétérosexuelles, à l’instar de celles des films comme Love Simon, Alex Strangelove et des séries comme Love Victor, Young Royal et plus récemment HeartStopper (que je vous recommande vivement d’ailleurs) mais aussi passionné par La Royauté, à la ville comme à l’écran en dévorant, des séries comme The Crown, Versailles, Sissi, Reign et autres (que je vous recommande tout autant).
Vous comprendrez aisément, pourquoi j’ai été attiré et intrigué par My Dear Fucking Prince : Une romance LGBT+ aussi improbable que surprenante, impliquant de surcroît un membre (si fictif soit-il) de la Monarchie Britannique : on y adhère direct !!!

Aussi, face un film réunissant à lui tout seul, mes deux plus grandes passions secretes et inavouables, que sont la Royauté Britannique et les romances télévisuelles LGBT+, je ne pouvais pas résister, il était évident que My Dear Fucking Prince ne pourrait que me plaire c’est certains !!!

Et me plaire, le moins que l’ont puisse dire c’est très loin de la vérité, mais avant d’en dire plus, revenons en au début.

C’est donc il y’a quelque mois que j’ai découvert ce film en cours de production, dont la sortie était annoncée pour l’été 2023, dans l’actualité ciné et séries du moment. Dans l’attente de la sortie du film, que j’attendais avec impatience, (comme à mon habitude), c’était carrément devenu une véritable obsession pour les mois qui suivirent, je me suis donc renseigné sur le film avec passion, scrutant et glanant la moindre information le concernant, sur le net : j’ai rapidement découvert qu’il s’agissait en réalité non pas d’un scénario original mais bien d’une adaptation d’un roman.

Obsédé donc, par cette romance LGBT+ que j’avais hâte de découvrir, je me suis donc promis de lire le livre juste avant la sortie du film afin de découvrir cette romance qui m’avait autant attirée qu’intriguée de la meilleure des manières, contrairement à Love Simon (mon film préféré, jusqu’à présent, cela dit entre nous, ce qui en dit long sur ce que je pense de ce nouveau film), lui aussi adapté d’un roman en son temps, que j’avais découvert via sa bande-annonce sur YouTube, et que je suis allé voir au cinéma, sans avoir lu le livre au préalable puisque une fois n’est pas coutume je ne m’étais pas renseigné sur le film avant d’aller le voir (découvrant juste à la sortie de la dite séance, en entendant deux jeunes filles parler, qu’il s’agissait d’une adaptation de livre également, aussi j’ai commandé et lu le dit livre après avoir vu le film). Mais ne souhaitant pas renouveler cette expérience de visionnage que je qualifierais d’incomplète, cette fois-ci, pour respecter la promesse que je m’étais fait de lire le livre avant le film, une semaine jour pour jour avant la sortie du film susmentionné, j’ai donc acheté l’ouvrage sans hésiter, et avec un grand plaisir, car cela faisait une éternité que je n’avais pas acheté de livre neuf pour venir grossir les rangs de ceux prenant la poussière dans ma bibliothèque, (une semaine avant la sortie du film, pourquoi si tard pour acheter le livre, me diriez-vous pourquoi ne pas l’acheter tout de suite, alors que je l’ai découvert, il y a quelques mois je vous répondrai parce que je voulais que ma lecture soit encore fraîche dans mon esprit, au moment où je verrais l’adaptation en film, dans l’intérêt de ma future critique, le concernant, et « fraîche », elle l’était sans aucun doute car j’ai commencé le visionnage du film seulement six minutes à peine après avoir fini le livre) mais revenons-en aux fait malgré une réception rapide de mon achat, merci les services postaux, le film est sorti deux jours plus tard, aussi le film, étant désormais disponible, devant l’épaisseur du livre, (en dépit de mon amour pour la lecture) j’eus peur de ne pas avoir assez de patience pour le lire et de regarder le film tout de suite, (faisant moi-même partie de cette génération, génération Y, soyons précis, qui adore regarder la télé, mais qui préfère tout de même lire avant de voir les adaptations et considère que c’est la plus grande chance de sa génération), J’eus vraiment peur cette fois, devant mon impatience à découvrir le film, de passer, ce que j’appellerai, « du côté obscur » et faire exactement ce que je déteste, lorsque je veux voir une adaptation, ce que font la majorité des gens surtout les jeunes d’aujourd’hui, qui, contrairement à moi, ont grandi avec les films adaptés déjà sortis et connus de tous, vous savez ce genre de personne qui vous dit « à quoi bon lire le livre alors qu’on peut voir le film » c’est a dire : voir le film avant d’avoir lu le livre.

Car le pavé que je venais de recevoir devait contenir au minimum 600 pages vu son épaisseur, mais devant la tentation de manquer à ma promesse, après avoir regardé une dernière fois la bande-annonce qui me torturait, et amplifiait de manière indécente mon impatience à découvrir le film, je me suis coupé du monde en dehors de mes heures de boulot et j’ai dévoré en quatre jours de lecture intensive ce pavé littéraire : Verdict ? En un mot, je dirais GÉNIALISSIME !!!!

My Dear Fucking Prince ou Red White And Royal Blue (c’est comme on veut, mais je préfère nettement le premier titre, mais ça vous l’avez déjà deviné), est une histoire complète, authentique et rafraîchissante : la romance LGBT+ qu’elle dépeint, se révèle bien plus profonde et authentique qu’il n’y parait au premier abord, s’éloignant de la superficialité toute commerciale de ce genre de littérature et de cette image de « fan-fiction » qu’on lui donnerait volontiers en lisant son titre et son synopsis. On pourrait donc s’attendre à une histoire simpliste détestable à souhait, très dans l’air du temps, sans substance, digne des meilleures ou des pires « fans-fiction », cela dépend du point de vue, indécemment pompeuse avec l’arrogance de son auteur et de son éditeur, de faire croire à tous qu’elles est à la hauteur des grands récits, shakespearien, comme Roméo et Juliette écrite pour les midinettes, un peu fleur bleue, à l’instar de certaines romance cinématographiques et littéraires insupportables, des années 2000 pour ne pas la cité Twilight et bien pas du tout.

Ici, nous avons une histoire très réussie qui met en scène des personnages attachants aux répliques cultes, qui raconte une romance, certes improbable, mais rien n’est artificiel, calculé ou prémédité, qui se construit petit à petit, les sentiments sont ressentis et exprimés de manière exacerbée, les craintes et les inquiétudes aussi. Ici ont est témoins de l’amour dans sa forme la plus pure, c’est à dire romantique et authentique, (à l’instar malgré tout, des grandes histoires d’amour de la littérature classique que nous aimons tant, il faut néanmoins, bien le reconnaître), mais sans la légèreté et la superficialité mal placée des œuvres romantiques d’aujourd’hui. Ce qui fait la profondeur de ce livre, c’est la clarté avec laquelle il dépeint à la fois une amitié sincère qui va se transformer en romance LGBT, celle-là même qui se veut inenvisageable et interdite en toute crédibilité par les mœurs et usages hétéronormés du statuts respectifs de ses protagonistes mais également tout ce qui l’accompagne, c’est-à-dire l’angoisse et l’inquiétude que peuvent ressentir non seulement, nos deux tourtereaux improbables et secrets mais plus généralement les personnes LGBT+ face un monde encore trop hétéronormatif. Bien que ce livre (et par extension ce film) ne se veulent aucunement militant le plus beau message que l’auteure de cette histoire cherche à faire passer à travers cette œuvre quelle que soit sa forme (en livre ou en film), c’est que les personnes LGBT+ qu’elle soient gay, bi, lesbienne Transgenre et autres font partie intégrante de ce monde que c’est le leur et qu’elles peuvent aimer librement, sans se cacher et ni à en avoir honte, pour citer une phrase du livre criante de vérité sur le sujet universel, en littérature et en cinématographie qu’est ce concept appelé l’Amour : « L’amour est indomptable », ce qui signifie, selon moi qu’on peut, ni le contrôler, ni le réfréner et encore moins le choisir car c’est l’irrationalité du cœur qui parle avant tout en amour, et qu’en matière de grandes histoires d’amour romantiques qu’elles soient réelles ou fictives, personne quelque soit son statut et les pouvoirs terrestres qui lui incombe, n’a le droit de les juger, les condamner, les interdires ou même de les révéler au grand public. Quant aux romances qui sont fictives comme celle dont nous parlons, issues précisément de l’univers littéraire, cinématographique ou télévisuel, elles ne sont pas exclusivement réservée aux hétérosexuel, et que, aussi par voie de conséquence mettre en scène une romance LGBT+, est, certes une belle révolution dans la culture télévisée et cinématographique d’aujourd’hui, en matière de représentation et d’inclusion culturelle des personnes LGBT+, IL ÉTAIT GRAND TEMPS que LES PERSONNES LGBT+ CESSENT D’ÊTRE LES ÉTERNELS, SECOND RÔLE ET FAIRE-VALOIR, mais également que l’inclusion des personnes LGBT+, ne signifie pas nécessairement que l’on doit parler uniquement des personnes gays et lesbiennes, car il EXISTE AUSSI D’AUTRES ORIENTATIONS SEXUELLES ET SENTIMENTALES , AUSSI INTÉRESSANTES QUE VARIÉES QUI MÉRITENT elles aussi d’être CONSIDÉRÉES, APPRÉCIÉES et surtout REPRÉSENTÉES DANS LA CULTURE quelque soit sa forme, en témoigne cette jolie phrase du film prononcée, excusez du peu : par non moins que la présidente des États-Unis d’Amérique, en personne : « Le B dans LGBTQ+ n’est pas là que pour faire joli ! ».

On est donc en conclusion bien bien loin, du récit simpliste, superficiel, creux et sans substance que nous promettait les deux titre et le synopsis du film et du livre. Et donc pour finir ma critique concernant le livre, j’ai été complètement subjugué par son histoire, que j’ai pris énormément de plaisir à lire, et je l’avoue sans rougir et sans honte, une histoire dont je suis littéralement, tombé amoureux et bien que l’ai découvert tardivement, cela n’entache en rien l’enthousiasme que j’ai pu ressentir avant pendant, et après ma lecture, face a cette jolie romance LGBT+, me considérant désormais comme fan inconditionnel de cette histoire, ainsi que des personnages auxquels je me suis attaché, j’ai vraiment hâte de les retrouver dans le film. En espérant bien entendu comme tous les fans de littérature qui se respectent que le travail d’adaptation orchestré par le réalisateur et le scénariste dans la production du film ne se transforme pas en travail de sape désinvolte, comme on a pu le voir dans d’autres adaptations de grandes œuvres comme celle-ci, (car on a tous en mémoire des adaptations massacrées, de surcroît avec une conviction sincère, par ceux là même qui avaient la charge de les porter à l’écran soit parce que ils n’ont pas su, au mieux comprendre l’œuvre originale et la respectée, au pire, résister à un instinct purement commercial dans leur travail d’adaptation).

Et Donc nous avons un livre génialissime a l’histoire rafraîchissante, teintée de tolérance d’ouverture d’esprit, d’acceptation des autres, mais aussi de lucidité, quant au monde dans lequel nous vivons, je dit, au passage un GRAND MERCI, merci à l’auteure de l’avoir écrit et publié, ce faisant vous avez rendu le monde, un peu meilleur.

En conclusion, un livre que je recommande vivement à tous ceux qui veulent découvrir le film. Prenez le temps de découvrir cette romance merveilleuse, en faisant travailler, votre imagination, tout comme je l’ai fait et l’issue littéraire et cinématographique, n’en sera que meilleure et ne cédez pas à la tentation de voir le film tout de suite, pour paraphraser Dumbledore, « à un moment donné, nous avons tous à choisir entre le bien et la facilité », alors chers lecteurs de cette critique par pitié, si vous aimez autant que moi, les romance LGBT+ bienveillante, tolérante, qui vous apaisent , autant qu’une elle vous font sourire, qui représentent pour vous comme pour moi : un refuge, loin de la dureté de ce monde, celle écrite dans ce livre en est un c’est certain. Je vous en conjure, ne choisissez pas la facilité de voir le film tout de suite. Lisez le roman, ne serait-ce que par respect pour celle qu’il l’a écrit, vous ne serez pas déçus !

Maintenant que ma critique du livre est chose faite, (car je ne pouvais pas parler de cette adaptation cinématographique sans parler de l’œuvre qui en est à l’origine).

Venons en, à l’objet de cette critique, le film : concernant un film ou une série adaptés d’un roman, tout amateur de 7e Art, le sait très bien. Chaque support à ses codes, une histoire n’est pas racontée de la même manière dans un livre que dans un film ce qui prend plusieurs pages, au sein d’un roman peut être expédié en quelques minutes, voire quelques secondes dans un film car à l’écran, tout doit être fluide et dynamique pour ne pas ennuyer le spectateur, et nous le savons tous depuis que des récits littéraires sont retranscrit en film, qu’un film tiré d’un roman est appelée « une adaptation » parce que à juste titre c’est une interprétation de l’œuvre originale qui doit s’adaptée aux contraintes techniques du support télévisuel ou cinématographique et donc pas conséquent ne peut pas être une copie conforme à la virgule près de « son jumeau d’encre et de papier » merci J.K Rowling pour la métaphore je vous l’emprunte !!! Néanmoins, concernant ce film, je dois avouer que l’adaptation est plus que réussie, et c’est pas peut dire croyez moi.

Le scénariste et le réalisateur ont su redonner tout son sens au travail d’adaptation cinématographique, c’est-à-dire retranscrire le livre sur ce nouveau support qui est visuel sans trahir l’œuvre originale. À chaque minute du film, on ressent leur passion et leur amour pour cette merveilleuse histoire. ILS L’ONT COMPRIS et ÇA CE VOIT, ÇA CE RESSENT !!! Tout est dans le détail, et cela s’intègre parfaitement au code de son nouveau support, (je me maudit d’avoir à dire cela puisqu’à travers cette critique, je souhaite encourager également la lecture du roman mais il faut bien l’admettre) que si on découvre le film sans avoir lu le livre, on pourrait croire que ce film se suffit à lui-même et qu’il s’agit réellement d’une œuvre originale cinématographique car l’histoire est retranscrit, avec une telle fidélité que les scènes du livre prenne littéralement vie sous nos yeux, telles que je les avaient imaginées (et vous savez à quel point elles étaient encore nettement et fraîchement ancrées dans ma mémoire, au moment du visionnage initial du film). L’histoire, et la majorité des évènements qui la composent (et ils sont nombreux dans le livre) sont dans le film et de manière surprenante, le tout forme un ensemble visuel cohérent en reflet parfait aux 600 pages du livre, et c’est d’autant plus impressionnant quand on sait que le film ne dure que deux heures, c’est-à-dire 1h50 hors générique de fin. La perfection de cette adaptation est telle que les dialogues des personnages sont pour certains dialogues, retranscrit à la virgule près pour notre plus grand plaisir (ce qui n’est pas toujours facile à consigner dans un scénario cinématographique), alors que d’autres dialogues ont certes, été réécrit mais avec énormément de subtilité, Il faut bien l’admettre, en glissant verbalement quelques en clin d’œil évident à certains passages du livre, qui n’ont pas pu être retranscrit car n’étant pas adapté au support cinématographique, sous peine d’alourdir inutilement le film. C’est ce que j’appellerai avec conviction : un travail d’adaptation MAÎTRISÉ car si l’on reconnaît les dialogues identiques pour les lecteurs du livre, les dialogues modifiés quant à eux s’insèrent parfaitement avec ceux d’origine et font de ce travail d’adaptation, et de ce film est une VÉRITABLE RÉUSSITE qui n’a pas à rougir de sa performance face à la beauté et l’intelligence de l’œuvre originale.

Mais ce film ne peut pas être parfait ! C’est Impossible !!! Il y a forcément des différences avec le livre !, Vous me direz. Et je vous répondrai EXACT. Je ne dis pas que ce film est parfait. Je dis simplement que le travail d’adaptation est particulièrement abouti et que le film est une réussite, sur tous les plans. Il est vrai que comme je vous l’ai dit plus haut, que chaque support cinématographique ou télévisuel à ses propres codes et ses propres contraintes de fabrication et que le travail d’adaptation ne consiste pas à retranscrire un livre à la virgule près. Ce serait impossible pour faire une adaptation parfaite à la virgule près, il faudrait alors pour un livre de 600 pages comme celui-ci, plus de 2 heures de film, et que dire alors des monstres de littérature connus dont certains sont aussi épais, que le format « poche » du dictionnaire, il leur faudrait 3, 4, voir plus d’heures en durée et ce qui ne serait pas aisé à regarder avec une telle longueur. Alors pourquoi je qualifie ce film de réussite et bien c’est parce que le travail d’adaptation est tellement bien maîtriser que les différences par rapport au livre sont minimes sans pour autant édulcorer l’esprit du livre.

Concernant les changements, comme je le disais, ils sont minimes, cela se joue à des détails qui ont soit été modifié ou supprimé, pour simplifier le déroulé de l’intrigue, afin de ne pas conserver une certaine complexité présente dans le livre, qui aurait été superflue et préjudiciable à la fluidité du film : notamment sur les personnages dont certains ont été tout simplement supprimé ou modifier je pense à trois personnages bien précis (donc je ne peux pas dévoiler les noms sous peine de vous spoiler le film) issu de l’entourage proche d’Alex dont l’un a été supprimé partiellement, car le rôle a été réattribuer à juste titre un autre personnage, bien précis présent dans le livre, un autre personnage que je qualifierais de satellite qui gravite autour d’Alex dont la présence importante dans le livre n’a pas pu être supprimé, car il est l’élément perturbateur à tout simplement été simplifié dans le film, pour ne pas l’alourdir inutilement et un dernier personnage qui a tout purement et simplement été effacé, car sa présence n’était pas indispensable et complexifiait encore plus l’entourage d’Alex (ce qui n’est pas idéal dans un film. Il faut bien le reconnaître). Quant aux modifications concernant le prince Henry et son entourage elles ont été opérées avec intelligence et lucidité principalement, je pense pour ne pas manquer de respect à la défunte reine Élisabeth II et à la famille royale (notamment la modification du nom de la dynastie), et à seule fin de correspondre à la configuration actuelle de la famille royale britannique pour ne pas ternir la crédibilité du récit. Tous les choix en terme de changement, qui diffèrent du livre ont été fait de manière cohérente et réfléchie, de façon à ne pas alourdir inutilement cette adaptation, ne font que sublimer le film davantage, sans pour autant, et c’est plus important à mes yeux, trahir l’esprit de l’œuvre originale, de plus ils ont été approuvés par l’auteure elle-même, c’est dire si le travail d’adaptation est particulièrement efficace.

Voilà pour ce qui est de la partie « contenu » du film, sa cohérence et sa fidélité vis-à-vis du livre. Mais que serait une critique de film sans l’analyse de tout le côté technique qui lui est propre.

Attaquons maintenant la partie dite « technique » du film : la forme en somme. La mise en scène tout d’abord, elle est somme toute assez classique pour ce genre de films en offrant un montage dynamique et fluide rendant le film agréable à regarder.Concernant les décors, ils sont sublimes on voit bien les deux univers distinct propre à chacun des deux protagonistes aussi différents l’un de l’autre tantôt on se croirait dans House of Cards, tantôt on se croirait dans The Crown tellement les deux ambiances sont parfaitement retranscrites et les décors parfaitement réalistes : À savoir d’un côté la Maison-Blanche pour Alex et de l’autre le palais de Buckingham et Kensington pour Henry ainsi que tous les lieux qu’il fréquentent en commun judicieusement choisi, comme l’hôpital ou encore l’hôtel à Paris ou encore la maison de famille en Californie ou encore la réserve au match de polo, etc. etc.

Ensuite, concernant le choix des acteurs, le casting est parfait, en tout point, leur ressemblance avec leur personnage haut en couleur respectifs « tracer à l’encre » est remarquable, leur jeu d’acteur est tel que c’est comme si les personnages sortaient littéralement tout droit du livre pour rentrer dans le film, (je sais ça fait très science-fiction, dit ainsi mais c’est ce que j’ai ressenti en regardant le film). Et les deux « Beaux-Gosses » d’acteurs (faute d’un meilleur terme mais c’est l’évidence même), qui jouent Alex et Henry, ont une telle alchimie à l’écran qu’elle transcende celle ressentie par leurs personnages dans le livre, le charisme naturel de nos deux têtes d’affiche n’y est pas pour rien. Sur l’ensemble du casting, il y a aucune fausse note en terme de choix d’acteur (sauf peut-être le prince Philip dont la tête ne me revient vraiment pas), objectivement, il est donc pas déraisonnable de dire que grâce a ce casting impeccable : Les personnages prennent littéralement vie hors du livre.

Finalement concernant ce casting, je dirais de dire que le réalisateur n’aurait pas pu mieux choisir que ce soit pour les personnages secondaires ou pour les personnages principaux, que le film n’aurais pas du tout été le même si le casting avait été différent. En bref d’une manière générale que ce soit au niveau du casting, des décors et des acteurs : LA PHOTOGRAPHIE de ce film est ABSOLUMENT PARFAITE !!

Pour en finir avec la partie la plus ennuyeuse d’une critiques de films, à savoir la partie technique : Evoquons maintenant l’ambiance musicale du film. Comme tout, dans My Dear Fucking Prince, la bande originale est sublime et le réalisateur pousse la maestria de la maîtrise de son sujet jusqu’à son paroxysme, en nous offrant une bande-son parfaite rafraîchissante et énergique, en parfaite adéquation avec l’énergie positive et le dynamisme que dégage le film, en choisissant un ensemble très éclectique de musiques percutantes qui non seulement, rends hommage aux différentes cultures américaines, britanniques et latines de nos protagonistes et mais aussi illustrent parfaitement les différentes ambiances du film, tantôt romantique avec des musiques douces, calmes et reposantes : comme Can't Help Falling In Love par Perfume Genius (qui me donne des frissons, à chaque fois que je l’entends) et If I Loved You par Vagabon ou tantôt festives avec des musiques plus dynamiques : comme l’énergique et irrévérencieuse Bad Réputation de Jeff Joan, des années 80, déjà immortalisée dans l’inoubliable Shrek, qui s’accordent parfaitement avec la réputation « d’enfants terribles » de leur famille et de leurs institutions respectives de notre duo vedette. De plus, le réalisateur pousse la perfection de son travail jusqu’à choisir des titres cités dans le livre, notamment un en particulier, rien de moins : Get Low du rappeur américain Lil Jon, un son issu des années 2000. En passant par des musiques plus méconnue, surprenantes et toutes aussi percutantes issues de la culture latine (mais loin des habituels clichées généralement proposés en la matière) : comme : Canciones de Amor a Ti de Rigoberta Bandini ou encore le très surprenant Tití Me Preguntó de Bad Bunny.
En bref, peut importe notre âge, à travers une playlist multigénérationnelle, le réalisateur, nous propose une bande originale parfaite qui sera accessible et très appréciées par l’ensemble des dernières générations et pas seulement la génération Z, contrairement à pléthore de séries et films du moment, ce qui très appréciable pour une fois !

En conclusion sur tous les plans, ce film est une véritable réussite, à plus d’un titre, tant sur le fond que sur la forme et je m’explique (et je vais essayer d’être bref promis,) tout d’abord le film en lui-même, est une adaptation parfaitement maîtrisée qui ne saurait trahir en aucune manière l’esprit du livre, en ce sens, la vision et les ambitions du réalisateur concernant ce film, ont été parfaitement honorées, pour le cité, d’après l’article que j’ai lu : “Je me suis fié à mon amour de l’histoire et à ma conviction que je savais de quelle manière je devais la raconter. Je voulais m'assurer qu'à la fin du film, les gens ressentent la même chose que lorsqu'ils ont lu le livre. C'était l'objectif que je m'étais fixé en donnant vie à ce roman.”

Donc, puisque j’ai ressenti moi-même, exactement la même chose en refermant le livre à la fin ma lecture et que lorsque le générique de fin s’est affiché à l’écran, de mon point de vue ce contrat est archi rempli, alors UN GRAND MERCI MATTHEW LOPEZ pour votre travail consciencieux.

Ensuite ce film est une véritable réussite car il est DOUBLEMENT D’UTILITÉ PUBLIQUE, et on n’y pense peu, pour L’IMPACT PLUS QUE POSITIF qu’il va avoir non seulement sur LES SPECTATEURS LAMBDA mais aussi PLUS ÉTONNANT ENCORE, sur LES PROCHAINES GÉNÉRATIONS DE LA FAMILLE ROYALE, (Oui !!! Vous avez bien entendu), je m’explique : car si les « bourreaux des cœurs » qu’étaient les princes William et Harry, dans leurs jeunes années, ne sont plus des cœurs à prendre, n’oublions pas que malgré eux, ils ont grandi, à une époque de grands conservatisme, au sein de la monarchie et que ce film précisément et tout ce qu’il défend pourrait bien LA FAIRE ÉVOLUER ENCORE PLUS dans le SENS DU PROGRÈS. Plus important encore, nous oublions pas, qu’ils sont parents aujourd’hui, de jolies têtes blondes princières en culottes courtes, alors même si en raison de leur jeune âge, les questions d’orientation sexuelles et sentimentales ne se posent pas encore pour la nouvelle génération d’héritiers du trône, je suis sûre que en temps voulu, au moment où il traverseront cette phase délicates de doutes et de questionnement par laquelle tout les adolescents passent, ils seront ravis, j’en suis sûr, d’être représentés autant que le commun des mortels dans une romance LGBTQ+ dans ce film aussi bienveillant que parfait, qui est essentiel au monde en terme d’acceptation des autres et de tolérance, et qui leur servira de boussole surtout dans l’éventualité d’une identité non hétérosexuelle (allez savoir !!). Alors je sais que mon raisonnement peut sembler alambiqué et quelque peu naïf, et que personne n’a osé y penser ainsi mais je considère, que ce film est aussi important pour nous que pour eux, car en évoquant deux univers sociaux, aussi différent dont le leur, il n’est pas juste de parler uniquement du grand public en louant l’impact positif qu’il aura certainement, car eux aussi, la nouvelle génération des familles Royales, méritent de grandir en profitant de l’ouverture d’esprit, que les générations précédentes n’ont pas connue, comme nous tous.

Pour mettre enfin un point final à cette montagne indomptable de mots que l’on appelle une critique,(et il était temps !!), je ne répéterai jamais assez que CE FILM EST PARFAIT EN TOUT POINT qu’il redonne une fois n’est pas coutume toute sa grandeur au travail délicat et risqué d’adaptation cinématographique, et qu’il fera date sans nul doute possible dans l’histoire des romance LGBT culturelles.

UN FILM MERVEILLEUX (et n’oublions pas le livre, avec moi ça ne risque pas !) dont il est issu, dont je suis littéralement, tombé amoureux, et qui sera, Mon REFUGE dans les moments difficile, à n’en pas douter !

CE FILM MERVEILLEUX, GÉNIALISSIME et IMPORTANT dont LES QUALIFICATIFS selon moi NE MANQUENT PAS POUR LUI RENDRE JUSTICE réussi L’EXPLOIT et non pas des moindres de REJOINDRE LA LISTE TRÈS EXCLUSIVE et EXHAUSTIVE DE MES FILMS PRÉFÉRÉS.

Un film donc, pour le mot de la fin, que je recommande vivement à tous ceux qui recherchent un peu de douceur et de bienveillance dans ce monde sombre.

Alors, bonne lecture et bon visionnage et comme dirait les hymnes et autres devises nationales des États-Unis et de l’Angleterre, que j’ai retravaillé à juste titre :

IN LOVE WE TRUST !!

GODE SAVE THE QUEER !!

homer55simpson
10
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le 20 août 2023

Critique lue 1.5K fois

homer55simpson

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le 8 août 2021

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Alex & Co
homer55simpson
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La Meilleure Partition Musicale de Disney Channel !!!

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le 8 août 2021

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Clem
homer55simpson
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Une Vie Fictionnelle à l’image de la Vie réelle !!!

En Afrique, ont dit « qu'il faut tout un village pour élever un enfant », rien n'est plus vrai que cette maxime et ce n'est pas la jeune Clémentine Boissier qui vous dira le contraire. Clem est une...

le 21 avr. 2021

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