In-to-lé-ra-ble !
Ce film est une ignoble image des valeurs bourgeoises anglaises post-victoriennes.
Comment peut-on vouloir ainsi s'élever moralement, culturellement et pire, socialement, cela au moyen de l'éducation et de la langue, des valeurs réactionnaires sans le moindre avenir.
N'est-il pas plus digne de rester dans la fange pour se plaindre, tendre la sébile et n'en sortir que pour brandir le poing et revendiquer au nom de la lutte des classes?
La seule promotion sociale décente n'est-elle pas celle qui est obtenue par la force comme l'ont réalisée nos héros, Lénine, Staline, Mao, Castro, grâce à tous leurs camarades restés dans l'ombre?
On nous vante aussi la merveilleuse langue parlée par Roméo et Juliette. On n'ose imaginer ce que cela aurait pu donner s'ils avaient eu le mauvais goût de parler la langue pratiquée à Vérone.
Je mets toutefois un bémol à ma critique, car il faut bien reconnaître qu'au début, Audrey Hepburn n'est pas crédible en Cosette de Whitechapel... Mais cela a-t-il de l'importance?