Documentaire basé sur la dualité vie pro - vie perso du réalisateur.
D'une part, on assiste au making-of de Only God Forgives dirigé d'une main de maitre par Refn, avec tantôt ses moments de d'inquiétude, de crainte, d'angoisse, tantôt ses moments de joie, de satisfaction de soi, d'euphorie : la mise en avant de la pression presque aliénante suite au succès commercial de Drive, martelée par l'analyse mystique de Jodorowsky sur l'évolution de sa carrière, est particulièrement pertinente et juste lorsque l'on a pris le temps d'apprécier l'ensemble de sa filmographie.
D'autre part, ce documentaire est le film de sa vie : Liv Corfixen, sa femme, se questionne sur sa place d'actrice ou spectatrice, dans l'ombre d'un homme dont elle sait qu'il sera toute sa vie seul face à la quintessence de son Art.
Ainsi, de par son caractère fortement intimiste, ce documentaire n'a pour ambition de s'adresser qu'aux fans de première heure.