C’est une réalisation de l’Australienne Molly Reynolds. Elle va se pencher sur l’acteur australien David Gulpilil qui est décédé le 29 novembre 2021 à l'âge de 68 ans.
L'Australie est un pays dont l'histoire est très sombre. Quand les colons sont arrivés au 18e siècle, ils ont massacré une partie des Aborigènes. C'est de ce peuple autochtone qu’est issu David Gulpilil. Plus précisément des Yolngu de la tribu Mandhalpuyngu. Sa grande carrière va nous être présentée dans My Name is Gulpilil. Il a notamment joué dans Charlie's Country (2014) ou Crocodile Dundee (1987) et a remporté le Prix du meilleur acteur dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2014.
Le fait qu'il soit Aborigènes n'est pas un élément anodin dans sa carrière. En effet, il est devenu la figure Aborigène dans les films australiens. On va voir comment il a grimpé les strates du cinéma australien. Au fur et à mesure des années, ses rôles sont devenus plus conséquents pour devenir une icône dans le pays. David Gulpilil va nous raconter un bon nombre d'anecdotes sur ce sujet.
La partie culturelle concernant les Aborigène ne va pas être oubliée. Ayant un cancer du poumon, David Gulpilil va se rapprocher de plus en plus de l'aspect spirituel. Une occasion d'en savoir sur ces traditions. Il y aura plusieurs personnes avec lui qui vont expliquer en quoi cela consiste. Ce sont des passages très intéressants. Cet aspect plus personnel est complémentaire de l'image publique que l'on peut voir avant.
Pour être complet, sa face sombre va aussi être évoquée. Que ce soient les problèmes de drogue, d’alcool ou avec la justice, sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille. Il va s'expliquer puis se repentir. Il faut comprendre que le mode de vie occidentale est souvent un choc pour ceux ayant vécu toute leur vie dans leur tribu. Les excès peuvent être dévastateurs. C'est très surprenant d'apprendre tout cela alors qu'on s'était fait une image positive de lui. Ça montre que personne n'est parfait et que chacun fait des erreurs. Il est appréciable d'avoir cette touche qui évite l'angélisme abusif. L’hommage à cette figure du cinéma australien n’en est donc que plus fort.