Doux été.
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Rien à voir avec un quelconque sous-texte hippie : dans la campagne anglaise une fille riche rencontre une fille pauvre, et ça s'arrête là. Pendant tout le film, on se demande quel va être son fil conducteur. Un énième film lesbien victimaire, peut-être, où les deux amantes se font remettre sur le droit chemin par une communauté conservatrice ? Une mise en perspective de la lutte des classes sous couvert d'une amourette ? Ou alors tout simplement une ode à la différence anti-cléricale ? Hmm... Oui et non. Il n'y a pas non plus de grande scène sexuelle affriolante, ni rien d'autre de spécialement excitant pour appâter le poisson. Hmm...
Mine de rien, le film nous prend sans arrêt au dépourvu. On croit tenir un sujet, une tendance, un propos, mais ce n'est pas vraiment ça. Et ce qu'il y a d'encore mieux, c'est que ces revirements ne se font pas d'une manière artificielle, calculée, facile, mais presque instinctive. On ne s'en rend compte finalement qu'a posteriori, en filigrane. Ne vous attendez donc pas à de grands retournements de situation hollywoodiens.
Le film est assez lent, tout en douceur, et on peut se laisser endormir à mi-chemin si on le regarde après une dure journée de boulot. Mais l'interprétation impeccable des personnages, la fluidité et l'inventivité du récit et la fin magistrale valent vraiment le coup d'aller au bout. C'est certes un petit film, mais il est une subtilité et d'une justesse rares et savoureuses.
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Créée
le 2 juin 2016
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