Un peu d'insolence, parfois, ça fait du bien. My Sweet Pepper Land témoigne d'une grande intelligence sur le contexte post Sadem avec une Irak sous politique kurde fragile et influencée par tout ce qu'elle a vécu auparavant.
L'institutrice, incarnée par Golshifteh Farahani, représente à elle seule toutes les conditions désastreuses qu'une femme kurde peut subir. Qui plus est, un double combat s'impose à elle: celui de résister contre la corruption en s'opposant à sa famille. Insolente contre tous, elle transgresse les normes et se montre plus que jamais insoumise et révoltée face aux hommes qui symboliseraient l'autorité. Aucune domination n'est acceptée, seule la loi justicière est admise.
Ce film aux valeurs humaines chante l'hymne à l'émancipation et signe rebellion contre l'immoralité.