MY WONDER WOMEN ou “Professor Marston & The Wonder Women” d’Angela Robinson avec Luke Evans, Rebecca Hall, Bella Heathcote et guère plus.
Dans cette réalisation un peu fourre-tout, on découvrira les prémices de l’invention du détecteur de mensonges particulièrement agrémenté par les libertinages du couple de chercheurs Marston de l’université de Harvard, formant un triumvirat passionnel érotique avec leur assistante, au sein duquel tous trois s’épanouiront par quelques jeux de rôles à découvrir pour partager et déguster leurs fantasmes, ceci à force de bondage et autres gourmandises sexuelles quelque peu sadomasochistes ou soumission et domination, donneront au polygame psychologue William Moulton Marston l’idée de créer le personnage de Wonder Woman, super héroïne féministe un tantinet lesbienne qui se devra d’être à l’image de l’icône masculine Superman, un modèle de liberté et de puissance pour les jeunes filles et femmes encore soumises et assujetties a leurs maris, comme à des tâches subalternes…
Hormis un certain manque de rythme et quelques longueurs voici en somme l’histoire intéressante d’un trio amoureux hors normes pour l’époque, ou l’invention en préambule du détecteur de mensonges paraîtra totalement accessoire et laissera vite la place aux batifolages de nos intellectuels qui vivront l’avènement terriblement sexualisé de Wonder Woman, dont le premier combat sera mené contre la morale et la vertu prônée en ces temps.