Mon dieu, mais comment ont-ils fait pour enfanter une horreur pareille ?
Je n’ai rien vu d’aussi terrible depuis 20 ans, il n’y a rien à sauver dans cette escroquerie.
Impossible de dire que le scénario est faible, mauvais, vide… il n’existe tout simplement pas.
Les dialogues ne peuvent avoir été écrits qu’en un ou deux jours.
Les gags? Ils sont constitués à 100% à des gaffes d’un autre temps de la part de Clavier : je glisse sur une flaque d’huile de vidange, je renverse des verres sur les invités, je tombe dans un trou plein de merde. Et voilà, c’est tout, en une heure trente.
Les vannes ? AUCUNE.
Ce n’est pas que l’humour ne va pas, non, le pire c’est qu’il n’y a même pas d’intention de faire rire. (Au contraire, par exemple, des Bodins ou des Chevaliers du fiel : ils ne m’arrachent pas un sourire, mais c’est une question de goût : eux proposent quelque chose).
Je ne comprendrais jamais comment ce genre de navet définitif peut se monter : des producteurs, des financiers, des acteurs (et pas n’importe lesquels bordel… Depardieu/Clavier/Poelevoorde/Commandeur ont en eux une force comique rare, à leur meilleur) ont lu un script nullissime et ils y foncent ? Même pour un gros cachet, t’as pas le droit.
Clavier finit par faire de la peine (pas seulement dans ce film, mais depuis 20 ans au moins) et Poelevoorde agace, lui qui a largement craché dans la soupe du « Boulet » et autres navets quand il a commencé à faire des films « respectables » (et chiants), pour descendre ici encore plus bas que le pire de sa filmo.
Je suis choqué par une telle catastrophe, mais bien content de son échec mérité et absolu.
Et tout ce beau métier qui se plaint de la baisse des entrées et de la concurrence des plateformes (qui au passage ne font pas tellement mieux en matière de comédie).
Mais putain de bordel de merde, essayez au moins de nous faire rire toutes les 5 minutes, c’est pas compliqué. Sur une heure trente de film, ça ne fait que 18 gags/vannes !
Ceci dit, je conseille le visionnage de ce truc, tellement c’est hallucinant de ratage.
Il faut le voir le croire.