Je vais être honnête, mon titre ne veut rien dire et ne résulte en aucun cas d'une pensée précise et réfléchie. C'est juste le premier titre qui m'est venu à l'esprit en cherchant à "parodier" celui de ce film. Voilà.
Sinon, on a ici affaire à une adaptation d'un texte éponyme de Denis Diderot, avec grosso-modo une scène rajoutée et une fin différente. Le genre de procédé dont je ne suis généralement pas fan, trouvant l'intérêt d'une telle démarche limité.
A vrai dire, le début m'a fait très très peur, malgré un intriguant premier plan. D'abord par la surprise de voir des acteurs "réciter un texte" donc jouer mal (comme si parler comme au XVIIIe siècle impliquait forcément de dire son texte sans aucune émotion derrière ni jeu d'acteur). D'ailleurs comme par hasard, cette première scène est celle inventée par Rinaldi... coïncidence je ne pense pas.
Le reste du film est tout de même un peu meilleur, avec notamment une belle scène de confrontation à deux vers le milieu du métrage. Mais bon dieu, je ne vois toujours pas l'intérêt de faire du théâtre filmé (souvent en plus mal joué) sans apporter une dramatisation par la caméra ou le son, à part à quelques rares moments. L'intrigue n'a pas vraiment de sens, on ne s'attache pas aux personnages, la mise en scène ne marque pas. Ne reste plus que le plaisir des mots, mais encore faut-il qu'ils soient dits avec passion. Ce qui n'arrive qu'avec Valérie Donzelli, le médecin turc et Camille Cayol (le personnage féminin principal).
Reste donc un film inégal et que j'oublierai très vite, mais qui pourra peut-être intéresser les amoureux de la récitation de textes.