essuie les traces restantes de mascara
Ahem.
Une critique s'imposait au vu d'une telle note. A vrai dire, en l'ayant vu dans un tout autre état d'esprit, je lui aurais certainement mis un correct 6. Mais ce soir, c'était pizza-crème glacée ; et quand c'est pizza-crème glacée, le coeur s'ouvre afin d'accueillir toute la niaiserie du monde.
Parce que The Notebook, c'est ça : un concentré de niaiserie, un schéma narratif vu et revu, des acteurs mielleux (mais néanmoins convaincants, Rachel McAdams est resplendissante), et de ces ingrédients passés au mixer, on obtient un smoothie délicieux, d'une douceur sans pareille, prêt à guérir ou raviver les maux du coeur.
(Suis encore sous le choc émotionnel du visionnage. Pardonnez ces élans lyriques.)
A toute âme perdue, désœuvrée, recherchant les frissons des premières amours, je dirais : fonce, mon gars (ou plutôt ma fille, on va pas se mentir hein, le ratio d'individus masculins ayant fondu pour cette guimauve délicieuse doit être nettement inférieur au ratio d'individus féminins, sorry not sorry).