Nanouk l'inouï
Nanouk l'Esquimau raconte l'histoire d'un esquimau saveur pistache, enrobé de délicieux chocolat ainsi que quelques noisettes. Celui-ci se fait sucer pendant 20 secondes puis se fait manger...
le 4 oct. 2014
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Cela faisait des années que je voulais voir ce documentaire sur lequel j’avais lu dans le livre « 1001 films ». Ce documentaire est très court : à peine 78 minutes, mais les séquences montrées sont souvent longues et j’ai eu un peu mal à entrer dedans, malgré des intertitres très explicatifs d’ouverture.
Nous entrons donc dans le monde des Esquimaux, peuple assez primitif vivant sur les terres glacées du Canada. Leur façon de vivre est finalement assez proche de la notre, le réalisateur Robert Flaherty nous le fait comprendre assez vite : l’une des premières séquences montre la famille de Nanouk vendre et acheter des objets, comme nous le faisons nous aussi.
Pour se nourrir, Nanouk et ses amis chassent, la violence des séquences peut choquer et qui aime les animaux peut trouver leur façon de faire contestable, alors que pourtant nous mangeons des animaux à longueur de temps nous aussi. Une séquence vers la fin m’a foutu la nausée : le dépeçage d’un phoque, là c’est vraiment horrible.
A contrario mon passage préféré est la construction de l’igloo, assez impressionnante surtout lorsqu’on voit la taille de l’édifice et que la narration nous dit que cela a été fait en un peine à une heure, la dernière pièce à poser est une fenêtre que Nanouk fait en trouvant un morceau de glace transparent qu’il pose à la place d’un morceau de glace normal. Une séquence à l’intérieur nous montre sa femme nettoyer la fenêtre.
Comme nous, les esquimaux ont aussi des loisirs, ainsi Nanouk apprend à l’un de ses fils à chasser avec un mini arc et une mini flèche construisant un mini ours en neige.
Les enfants ont aussi leur petite luge avec un petit chien. Un peuple qui malgré un froid glacial, malgré le fait de vivre au vivre au jour selon ce que Nanouk et ses amis trouveront à la chasse, semble être heureux et aussi heureux que quelqu’un s’intéressent à leur vie : souriant à la caméra.
Le cinéaste glorifie, admire clairement Nanouk dès le début en disant que c’est un grand chasseur.
Le film entre logiquement dans la routine et s’arrête dès que nous comprenons vraiment la façon de vivre : que c’est tous les jours pareil sans être jamais pareil : une journée peut être bonne en pêche, en chasse et le lendemain, ça peut être tout le contraire. Rien ne semble vraiment stable mais demeure entre tous les membres une affection, un amour clair.
J’aurais aimé voir la suite de leur vie, mais d’un autre côté, ça semble être assez, continuer de suivre leur vie aurait finalement été assez répétitif. Nanouk et les siens, aux visages trop mignons, m’ont fait vite attachés à eux, ces quelques jours, une heure vingt en accéléré, avec eux, est un voyage unique, dans des paysages magnifiques et aussi cruels pour eux.
Quoi qu’il en soit, c’est vraiment instructif et vraiment j’aurais aimé rester plus longtemps avec Nanouk et sa famille.
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le 29 juil. 2021
Critique lue 84 fois
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