Fatigué
Ceci est ma première critique live, c'est-à-dire écrite pendant le film. Donc attendez-vous à avoir des spoilers tout le long de la critique. HOP! Télé allumée, c'est parti! - Je prends le film,...
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le 1 mars 2013
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Alors là, j'ai du mal à comprendre pourquoi cette comédie de Gilles Lellouche et son ami n'a pas connu le petit succès qu'elle méritait...
Somatisation de spectateurs fébrilement plongés dans l'état du sujet qu'ils regardent ? Erreur d'information sur le genre avec tout un paquet d'autres s'attendant à un énième film d'action avec narcotrafiquants ? Jeunes qui ne comprennent que le verlan et ont mal pris le titre ? Hum... Parce que franchement, même s'il y a bien quelques petites longueurs et facilités scénaristiques, y a vraiment pas de quoi s'endormir...
Mais commençons par le commencement : Gustave Klopp, fils d'un père célibataire adepte de films d'action et du non-travail, est rapidement dépisté narcoleptique. Ok, pour le coup, l'aspect transmission génétique n'est pas très crédible, mais c'est une comédie alors...
Gus s'endort donc un peu partout, un peu tout le temps, notamment lorsqu'il vit des émotions fortes. Du coup, sa femme commence à en avoir un peu marre et voudrait le voir trouver, mais surtout garder un travail, et qu'il le finisse plus souvent avec elle par la même occasion... Et si la manière dont celui-ci s'écroule s'avère parfois ridicule, les situations fonctionnent - et notamment en tant que baby-sitter...
Tiens, j'ai envie de faire une petite parenthèse sur la galerie de personnages de ce film : Gus donc, parfaitement incarné par les airs de chien battu de Guillaume Canet ; sa femme (Zabou Breitman), esthéticienne cagole et jeune maman peu indulgente ; le psy (Guillaume Galienne), ex-dessinateur raté, né avec une cuillère en argent dans la bouche et jalousant Gus ; les jumeaux, patineurs froids et peroxydés en mode tueurs à gages ; l'éditeur (François Berléand), comique raté beauf et sans le moindre goût ; mais surtout Benoît Poelvoorde, jubilatoire en Lenny Bar (un pseudo), fan bourrin de Jean-Claude Vandamme, égocentrique et prof de karaté bavard mais très peu à l'écoute, qui s'avèrera un peu plus complexe au final. Ah oui, et j'oubliais les deux enquêteurs, très drôles au cours de la première de leurs deux petites scènes.
Et maintenant finissons par la fin : le truc c'est que lorsqu'il roupille, Gus fait des rêves de dingues, et comme il est plutôt doué en dessin, il finira par se mettre en tête de gagner sa vie grâce à la bande-dessinée... Et vu son talent, celles-ci deviendront l'objet de toutes les convoitises, exacerbant les côtés obscurs de sa femme et de son ami Lenny dont on appréciera l'évolution et les talents d'acteurs. En revanche, je ne suis clairement pas fan des apparitions de JCVD à la Looking for Eric, surtout que bah, le gars joue vraiment comme une buse, quoi... De plus, je ne suis pas trop fan de l'épilogue, mais globalement j'ai trouvé ce film très amusant et pas du tout ennuyeux, malgré ses défauts évidents... Défauts qui en tout cas ne se situent pas au niveau de la bande originale, avec entre autres l'excellent Démon Pupkin de Sébastien Tellier.
Narco n'est pas une comédie à dormir debout, désolé.
Créée
le 23 nov. 2015
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3 j'aime
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