Sous couvert de plaire à un certain public, on tombe dans la paresse artistique. La caution journalistique remplace la captation documentaire, qu'elle soit patiente ou urgente. Ni l'une ni l'autre ici ne viennent au secours d'une fiction qui amoncèle les clichés et les préjugés sur les délinquants. Jamais cela ne fera une base honnête, encore moins un matériau cinématographique, sans le travail de mise en scène totalement absent ici. Un documentaire à son insu sur les goûts d'un public de l'époque, au mieux.