Pas d'armes lourdes, pas de grenades.

Je ne sais pas pourquoi mais quand j'ai vu le titre de cette « œuvre », je me suis dit que ça allait être un grand moment.

Après le visionnage force est de constater que... je ne me suis pas trompé :) On ne va pas se mentir, c'est très mauvais. Cela ne vaut même pas un battement de SEALS... Il n'y a pas grand chose à sauver de ce film à part peut-être l'épisode du zombie qui conduit une voiture.

Il y a très peu de tension et sincèrement, si je devais confier une mission de sauvetage à ces SEALS là, je les enverrais plutôt le faire en jouant à la console de jeux que sur un terrain d'opérations.

On est donc à Bâton-Rouge, en Louisiane. Une rue sombre, une camionnette, un flic qui sort de sa voiture avec sa torche pour inspecter le véhicule. Une intervention banale pour lui. Soudain, deux types qui titubent en grognant viennent dans sa direction. Un troisième l'attaque et ils lui font passer un sale moment... Il crie parce que ça doit faire vachement mal. Qu'est-ce qui est pire finalement : se faire mordre par un cafard albinos avec de grandes dents ou se faire bouffer par un zombie ?

Puis, on assiste à l'entraînement des SEALS, ces membres des forces spéciales de la Marine américaine. Ils ont de très belles barbes. Ils doivent intégrer un nouveau qui va remplacer l'un des leurs mort au combat.

Retour à Bâton-Rouge, le vice-président est en campagne. Après une courte déclaration et un débat envoyé aussi vite que certains premiers rapports sexuels, il s'apprête à repartir. Mais les zombies en ont décidé autrement.

Les SEALS sont donc envoyés en mission de sauvetage, avec pour consigne de ne pas utiliser d'armes lourdes et de grenades. Ils doivent récupérer le vice-président, nom de code Elvis, et le faire évacuer en hélico. Mais autre chose se joue ici, à Bâton-Rouge. La mission des SEALS ne se limitera pas à ça. (suspense)